Le chef des affaires humanitaires de l'ONU a condamné vendredi 26 juillet «l'indifférence internationale » face à l'augmentation du nombre de décès en Syrie, mettant en garde que ceux responsables des frappes aériennes ciblant les civils pourraient être accusés de crimes de guerre, a rapporté l'AFP.

Depuis fin avril, le régime syrien et la Russie ont intensifié les raids aériens dans la région d'Idlib.

Le haut-commissaire de l'ONU pour les droits de l'homme Michelle Bachelet a affirmé qu'elle était alarmé par « l'indifférence internationale apparente face au nombre de victimes croissant causé par une succession de frappes aériennes à Idlib ».

Bachelet a souligné que les hôpitaux, les écoles, les marchés et autres cibles civiles claires ont été frappées.

« Ce sont des objets civils, et il semble très improbable, vu la pratique systématique de ces attaques, qu'ils avaient été frappés par accident», a-t-elle affirmé dans un communiqué.

« Les attaques internationales contre les civils sont des crimes de guerre, et ceux qui les ont ordonnées ou exécutées sont criminellement responsables pour leurs actes».

Plus de 730 civils avaient été tués à Idlib dans des frappes aériennes et des tirs sol-sol par le régime syrien et ses alliés depuis fin avril, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme.