Le président irakien Barham Saleh a déclaré mercredi 26 juin que sont pays ne dois pas être entraîné dans un autre conflit au Moyen-Orient, alors que les tensions remontent concernant son voisin l'Iran, a rapporté l'AFP.

« Nous avons eu quatre décennies de défi et de troubles. Nous ne voulons pas être mêlés à une autre guerre», a-t-il martelé à Chatham House, un groupe de réflexion de l'Institut Royal des affaires internationales à Londres. « Nous ne pouvons pas permettre à notre pays d'être entraîné dans un conflit».

Avec les tensions croissantes entre l'Iran et les États-Unis, Saleh a insisté que son pays ne deviendrait pas « un point d'arrêt pour les belligérants ».

« Nous demandons à tout le monde de se calmer... trop c'est trop, » a-t-il souligné.

« Nous ne voulons pas être victime d'un conflit au Moyen-Orient. Nous n'avons pas terminé le dernier», a ajouté le président irakien, faisant référence au combat contre « l’État islamique en Irak et en Syrie » (EIIS).

« C'est dans nos intérêts nationaux d'avoir de bonnes relations avec l'Iran», a-t-il expliqué, tout en notant « les États-Unis sont un partenaire très important pour l'Irak».

Saleh, qui est arrivé au pouvoir en octobre, a indiqué que la priorité de Bagdad était la « stabilité ».

« Nous devons transformer l'Irak d'une zone de conflit régional et par procuration à une zone de commerce, développement de l'infrastructure, et les emplois et un avenir pour les jeunes», a-t-il confié.

Pendant ce temps, le président américain Donald a affirmé mercredi qu'il espérait que les États-Unis ne vont pas en guerre avec l'Iran mais s'ils le font, leur utilisation de la force serait écrasante.

Dans une interview sur Fox Business News, Trump a été interrogé si les États-Unis entreront en guerre avec l'Iran.

« Bon, j'espère que cela ne se produise pas mais nous sommes dans une position très forte si cela devrait se produire. Nous sommes dans une position très forte, Je peux vous dire cela. Et je ne parle pas de troupes au sol», a signalé Trump.