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L'EIIS réclame la responsabilité des attaques de Sri Lanka ayant tué des centaines

« L’État islamique en Irak et en Syrie » (EIIS) a réclamé mardi 23 avril la responsabilité d'une série d'explosions qui ont tué plus de 320 personnes au Sri Lanka, après que le gouvernement a attribué la responsabilité aux extrémistes locaux pour les explosions, a rapporté l'AFP.

La revendication de sa responsabilité est survenue plus de 48 heures après que les explosions quasi simultanées ont secoué trois hôtels luxueux populaire chez les étrangers et trois églises remplies de chrétiens célébrant le Pâques.

Le gouvernement Sri lankais a attribué la responsabilité mardi au groupe Islamiste National Jamaath Thowheeth (NTJ) pour les attaques, disant qu'elles ont été menées en représailles aux attaques du mois dernier sur deux mosquées à la Nouvelle-Zélande.

La présidence a affirmé qu'il y avait des informations disant que des « groupes terroristes internationaux » appuyaient les extrémistes Sri Lankais.

« Ceux qui ont mené l'attaque qui a ciblé les membres de la coalition dirigée par les États-Unis et les chrétiens au Sri Lanka avant hier sont les combattants du groupe [EIIS]», a indiqué un communiqué publié par l'agence de propagande de l'EIIS, Amaq.

Il n'a pas présenté de preuve immédiate pour sa revendication. Dans un communiqué ultérieur officiel plus long, le groupe a donné les alias sans indiquer les noms complets de sept attaquants impliqués.

Des sources de la police ont affirmé à l'AFP mardi que deux frères musulmans -- fils du riche marchand d'épices Colombo -- étaient parmi les auteurs de l'attaque.

Ils se sont faits exploser alors que les hôtes faisaient la queue pour le petit-déjeuner aux hôtels Shangri-La et Cinnamon Grand dans la capitale, a indiqué la source.

Le duo était des membres clés du NTJ, que le gouvernement avait antérieurement pointé du doigt pour la mutilation de statues bouddhistes, selon un enquêteur.

La police a détenu au moins 40 personnes, mais le Premier ministre Ranil Wickremesinghe a affirmé que d'autres sont en fuite, y compris « certains » armés avec des explosives, et que d'autres attaques étaient possibles.

Le gouvernement a annoncé un état d'urgence, donnant à la police et à l'armée des pouvoirs spéciaux y compris la capacité d'arrêter les suspects sans ordre du tribunal.

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