Les donateurs internationaux se sont réunis à Bruxelles mercredi 13 mars, espérant collecter jusqu'à 9 milliards de dollars pour aider les Syriens déplacés par la guerre, a rapporté l'AFP.

« La conférence ne doit pas être seulement un acte de collecte de fonds. Elle doit être accompagnée par un message politique sur la conditionnalité de l'aide pour la reconstruction et le déni d'impunité pour les dirigeants syriens coupables de crimes», a martelé un diplomate européen.

L'ONU estime que 5,5 milliards de dollars sont nécessaire pour aider environ 5,6 millions de Syriens qui ont été forcés à fuir leur pays vers la Turquie, le Liban, la Jordanie, l'Irak et l’Égypte.

Une autre somme de 3,3 milliards de dollars est affectée pour la population à l'intérieur de la Syrie confrontée à une situation humanitaire décrites par l'agence d'aide Médecins du Monde comme « non durable ».

Après deux jours de discussions avec les organisations humanitaires, les ministres des affaires étrangères et de hauts responsables de l'ONU et de l'UE se rencontreront jeudi pour entendre les promesses financières, avec le total annoncé plus tard la nuit.

L'ONU et l'UE, qui ont organisé conjointement la conférence, espèrent un meilleur rendement que la conférence de Bruxelles de 2018, où les promesses étaient au-dessous des attentes avec 4,4 milliards de dollars -- moins de la moitié de 9,1 milliards de dollars nécessaires selon l'ONU.