Une deuxième otage est morte après avoir été enlevée par « l'Etat islamique en Irak et en Syrie » (EIIS) au sud de la Syrie le mois dernier, a rapporté l'AFP jeudi 9 août.

La femme âgée de 65 ans a été parmi plus de 30 personnes enlevées par l'EIIS il y a deux semaines alors qu'il lançait une violente attaque contre la minorité Druze dans la province de Sweida.

L'EIIS menait des pourparlers avec le gouvernement syrien et son allié la Russie pour échanger les otages contre les extrémistes détenus par le régime.

Le groupe d'extrémistes ont décapité l'un d'eux, un étudiant de 19 ans, la semaine dernière.

Jeudi, la délégation de négociations a reçu des images montrant un corps sans vie d'une seconde otage, a affirmé Nour Radwan, qui dirige l'organe de presse Sweida24.

« Après avoir coupé la communication pendant quelques jours, l'EIIS a correspondu avec la délégation de négociations de Sweida pour leur dire qu'elle est morte de maladie », a indiqué Radwan.

Des proches ont informé Radwan que la femme a souffert de problèmes cardiaques et du diabète, mais ils n'avaient aucun moyen de vérifier s'ils avaient causé sa mort.

Il y a peu d'informations sur les conditions dans lesquelles les otages sont détenus, y compris s'ils sont soumis à la torture ou autres abus.

L'Observatoire syrien des droits de l'homme a également précisé qu'une otage est morte dans des « circonstances mystérieuses ».

Après deux décès, il reste au moins 13 femmes et 15 enfants détenus par l'EIIS.

Les otages ont été déplacés à différents lieux pour éviter les bombardement du gouvernement syrien, a signalé Radwan.

Les troupes du régime ont commencé dimanche un bombardement violent des positions de l'EIIS dans la partie nord-est de la province de Sweida, qui se trouve dans le vaste désert du pays connu sous le nom de Badiya.