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Un 'bourreau français de l'EIIS' tué, selon des sources

Maxime Hauchard, un extrémiste français recherché par les autorités françaises et américaines depuis son émergence dans une vidéo d'exécution publiée par "l'Etat islamique en Irak et en Syrie" (EIIS) en Syrie, a été tué, ont indiqué des sources proches de l'enquête jeudi 15 mars.

"La date et les circonstances de sa mort ne sont pas encore connues, mais il semble qu'il soit mort pendant l'été de 2017", a déclaré l'une des sources.

Hauchard, qui a grandi dans un village de Normandie avant de passer du catholicisme à l'islam, n'avait que 22 ans quand il a été vu tenant un couteau au coude du travailleur humanitaire américain Peter Kassig dans une vidéo horrible de novembre 2014.

La vidéo montre également l'exécution de 18 Syriens identifiés comme militaires.

La France a bientôt émis un mandat d'arrêt international, et le Département d'Etat américain a ajouté Hauchard à sa liste noire de "terroristes internationaux spécialement désignés".

Les enquêteurs ont découvert plus tard que Hauchard s'était radicalisé en ligne, rejoignant des forums extrémistes sous le surnom d'Abou Abdallah al Faransi («le Français»).

En août 2013, il est parti pour la Syrie via la Turquie, disant à sa famille qu'il voulait "aider les blessés" dans la guerre civile du pays, mais en fait il a été pris sous l'aile des recruteurs de l'EIIS.

"Pour montrer votre allégeance, vous devez d'abord aller à un camp d'entraînement. La première étape dure environ un mois. Nous faisons de la formation, nous continuons nos opérations et ensuite nous retournons à la formation. Ce n'est pas seulement de la théorie", a-t-il déclaré à une chaîne de télévision française en juillet 2014.

Quelques mois plus tard, l'EIIS a publié la vidéo montrant l'exécution de Kassig et des soldats syriens, dans laquelle Hauchard a été montré avec son visage découvert.

Il a émergé de nouveau en novembre 2015, quelques jours après les attentats terroristes de Paris qui ont fait 130 morts, mettant en garde sur Twitter: "Le Brésil, vous êtes notre prochaine cible", référence aux Jeux olympiques d'été de 2016 à Rio de Janeiro.

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