L'Irak et la Syrie ont connu une forte baisse du nombre de personnes tuées dans des attentats terroristes l'année dernière, selon un rapport publié jeudi 18 janvier par le Jane's Terrorism and Insurgency Center, a rapporté l'AFP.

Malgré la poursuite de la violence dans les deux pays, selon le rapport, il y a eu une baisse du nombre de morts dans les attaques d'acteurs non étatiques tels que "l'Etat islamique en Irak et en Syrie" (EIIS).

En Irak, 3 378 personnes ont été tuées lors d'attaques de militants l'année dernière, soit une baisse de 60% contre 8 437 en 2016, selon une étude du centre basé à Londres.

Une tendance similaire a été observée en Syrie, où il y avait une baisse de près de 44%.

Au total, 3 641 personnes ont été tuées dans des actes de terrorisme et d'insurrection en 2017, contre 6 477 l'année précédente.

Le rapport n'inclut pas les militants décédés lors d'attaques.

Même s'il a perdu un grand territoire l'année dernière, l'EIIS a continué d'être l'organisation terroriste la plus active au monde en terme du nombre d'attaques.

"Alors qu'il subissait une pression territoriale croissante, l'EIIS est revenu aux opérations insurgées, conduisant un nombre plus élevé d'actes de violence de faible intensité contre les forces de sécurité et les adversaires non-étatiques dans les zones nouvellement récupérées du groupe", a déclaré Matthew Henman, chef du centre de recherche. .

Le groupe a tué 6 499 personnes lors d'attaques l'année dernière - une diminution de 40% par rapport à 2016, malgré une augmentation du nombre d'agressions de 9% par rapport à 4 612 l'an dernier.

Globalement, il y a eu une tendance à la baisse du nombre de victimes d'attaques des militants, qui a passé de 27 697 en 2016 à 18 475 l'année dernière.