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Le régime syrien et l'opposition ont commis des crimes de guerre à Alepm selon une enquête de l'ONU

Toutes les parties qui se sont battues pour contrôler Alep ont commis des crimes de guerre et l'accord pour évacuer les civils après la défaite de l'opposition constituait un "crime de déplacement forcé", a déclaré une enquête mercredi 1 mars.

La commission d'enquête de l'ONU (CES) pour la Syrie a documenté des violations comprenant des attaques chimiques et l'exécution de civils perpétrées durant le siège de cinq mois par le régime de l'est d'Alep qui avait été un bastion important de l'opposition, a rapporté l'AFP.

Du 21 juillet 2016 au 22 décembre, quand les troupes du gouvernement ont récupéré la ville, la force de l'air de la Syrie et ses alliés "ont mené des frappes aériennes quotidiennes" sur Alep, a annoncé la CES.

Il y des preuves concluantes que les avions syriens ont largué des "produits chimiques toxiques industriels, y compris le chlore", a précisé le rapport .

Les bombardements aériens ont ciblé des hôpitaux, des marchés et des immeubles résidentiels à maintes reprises.

Dans une importante nouvelle, les enquêteurs ont aussi dit qu'ils ont la preuve que Damas est responsable des frappes aériennes du 19 septembre à Alep qui a délibérément visé un convoi humanitaire, tuant au moins 10 travailleurs humanitaires.

Le gouvernement syrien a catégoriquement nié toute responsabilité pour les bombardments à Ourem al-Koubra et une enquête séparée de l'ONU en Décembre a conclu qu'il était impossible de définir la partie responsable des ses frappes.

Les enquêteurs ont décrit Alep comme étant une scène de "violence incessante" dans laquelle les civils dans la partie orientale tenue par l'opposition et la partie ouest sous le contrôle du gouvernement sont tombés "victimes des crimes de guerre commis par toutes les parties".

Les différents groupes d'opposition à Alep, y compris le Front al-Nosra, maintenant connu sous le nom de Fatah al-Sham, ont bombardé les civils à l'ouest d'Alep et ont tiré sans distinction et sans aucune cible militaire claire, a déclaré la CES.

L'accord d’évacuation signé entre les parties belligérantes qui a permis aux civils de se déplacer vers l'ouest d'Alep ou d'être transporté à Idlib, n'a laissé aux civils "aucune chance de rester", a déclaré la CES.

"Les accords de ce type représentent un crime de guerre de déplacement forcé de la population civile", ont conclu les enquêteurs de l'ONU

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