Les camps rivaux syriens étaient attendus à Genève mercredi (22 février) pour les pourparlers organisés sous l'égide des Nations Unies visant à mettre fin au conflit qui a duré six ans, a rapporté l'AFP.

Les négociateurs du régime et les délégations de l'oppositions étaient attendus dans la ville suisse un jour avant la reprise des pourparlers après une interruption de 10 mois.

L'opposition a quitté le dernier cycle des négociations pour protester contre l'escalade des bains de sang et a averti jeudi que les violations du cessez-le-feu constituaient toujours un obstacle majeur.

"Les obstacles sont claires et l'un d'eux est qu'il n' y a pas d'avancement dans la consolidation du cessez-le-feu", a déclaré Yehya Aridi, un conseiller du Haut Comité des négociations de l'opposition.

Le bureau du médiateur de l'ONU Staffan de Mistura a déclaré mardi que les négociations restent centrées sur "la transition politique".

Quarante organisations des droits de l'homme ont appelé les négociations à se concentrer sur les violations des droits qui ont caractérisé la guerre.

"L'un des principaux objectifs des pourparlers de Genève doit être de mettre fin aux violations contre les syriens qui ont fait face aux bombardements, aux attaques chimiques, à la famine, à la détention illégale et tant d'horreurs", a annoncé Lama Fakih de Human Rights Watch dans un communiqué conjoint.