L'ONU a salué mardi 18 octobre l'annonce d'un cessez-le-feu, mais a dit qu'elle attenderait des assurances de la sécurité de tous les côtés avant de commencer la livraison de l'aide, a rapporté l'AFP.

« Nous demeurons bien sûr ravi s'il y a un recul des affrontements […] car il protégera les civils», a indiqué le porte-parole de l'agence humanitaire de l'ONU Jens Laerke.

Mais il a souligné que « lorsque les armes se taisent, il faut que toutes les armes se taisent », avant « que l'aide humanitaire critique soit fournie à la zone et les malades et les blessés puissent être évacués ».

« Il nous faut des assurances de toutes les parties au conflit. Non seulement une annonce unilatérale que cela se produira », a-t-il souligné.

Les commentaires de Laerke surviennent après que le ministre de la défense russe Sergei Shoigu a annoncé que les forces de l'air russes et syriennes ont arrêté les bombardements d'Alep, dans un pas, dit-il, qui était censé préparer la route pour une trêve de huit heures jeudi.

Shoigu a indiqué que « la pause humanitaire » jeudi permettrait aux civils de sortir à travers les six passages et permettrait d'évacuer les malades et les blessés de l'est d'Alep.

L'ONU et l'UE ont salué l'annonce, mais ont indiqué que la pause programmée dans les combats devait être plus longue pour permettre la livraison de l'aide humanitaire.

« Nous continuerons d'appeler à une pause de 48 heures », a souligné Laerke.