Les Forces démocratiques syriennes (FDS) ont déclaré que "l'Etat islamique en Irak et au Levant" (EIIL) a été expulsé de la grande partie de Manbij le week-end après plus de deux mois de combats acharnés, a rapporté l'AFP lundi 8 août.

Avec le soutien aérien de la coalition, l'alliance arabo-kurde a commencé son assaut sur Manbij - qui était une fois un point de transit important le long de la route d'approvisionnement de l'EIIL de la frontière à Al-Raqa - le 31 mai, en investissant la ville elle-même trois semaines plus tard.

Toutefois, l'offensive a été ralentie par l'utilisation de l'EIIL de kamikazes et de voitures piégées, avant l'effort important de la semaine dernière qui a eu pour résultat la réussite des FDS à saisir 90% de la ville.

Désormais, les FDS se préparent à sécuriser le "quartier de sécurité", un quartier central où la dernière poche des combattants de l'EIIL pourraient se retrancher. L'alliance estime que quelques 130 combattants de l'EIIL sont encore dans la région.

"Nous sommes très près du quartier de la sécurité", a déclaré le combattant des FDS Abou Ammar, avertissant que "l'EIIL utilise toutes les tactiques malveillantes qui existent, à partir des voitures piégées à l'usage de boucliers humains".

L'assaut du centre "a été retardé parce que nous essayons de protéger les civils et de les faire sortir ... sans leur causer de mal", a déclaré Fayyad al-Ghanem qui dirige la brigade des Faucons d'al-Raqa, un contingent des FDS.

"L'EIIL a maintenant recours à la mise à feu de leurs maisons et la plantation des explosifs pour ralentir notre offensive", a-t-il dit.

Lundi à Manbij, les combattants des FDS ont indiqué qu'ils allaient permettre aux derniers éléments restants de l'EIIL de quitter la ville si le groupe libèrent les résidents dans le quartier de sécurité.