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Sécurité

Les forces irakiennes accentuent les opérations contre la détention illégale d’armes

Khalid al-Taie

Les forces irakiennes ont saisi des armes non enregistrées à l’occasion d’une campagne lancée dans le nord de la province de Bassorah, en septembre. [Photo fournie par le ministère irakien de la Défense]

Les forces irakiennes ont saisi des armes non enregistrées à l’occasion d’une campagne lancée dans le nord de la province de Bassorah, en septembre. [Photo fournie par le ministère irakien de la Défense]

Les forces irakiennes ont lancé cette semaine la seconde campagne en plus d’un mois destinée à saisir les armes non enregistrées et à arrêter des individus recherchés, en mettant une nouvelle fois l’accent sur la capitale, Bagdad.

Cette nouvelle opération, lancée mardi 20 octobre, a pour ambition d’affirmer l’autorité de l’État sur les individus et les groupes possédant des armes clandestines, a déclaré un porte-parole de l’armée à Diyaruna.

Préalablement, le commandement des opérations conjointes avait lancé le 5 septembre une série d’opérations baptisée « Real Promise », visant à saisir les armes non déclarées dans les provinces de Bassorah, de Maysan, de Mouthanna et de Dhi Qar dans le sud de l’Irak, ainsi que dans les régions tribales d’al-Fadiliya et Huseinyat al-Maamel, dans la province de Bagdad.

« Nous sommes maintenant de retour dans la capitale, avec la ferme intention de porter cette campagne dans d’autres provinces, comme al-Diwaniya et al-Nasiriya », a expliqué le major général Tahseen al-Khafaji, porte-parole du commandement des opérations conjointes.

Un officier irakien explique à un habitant de Bagdad les dangers des armes non enregistrées, le 20 octobre. [Photo fournie par le ministère irakien de l’Intérieur]

Un officier irakien explique à un habitant de Bagdad les dangers des armes non enregistrées, le 20 octobre. [Photo fournie par le ministère irakien de l’Intérieur]

Cette nouvelle campagne s’inscrit dans le cadre des opérations en cours menées conformément aux ordres du Premier ministre Moustafa Kadhemi, avec la participation de l’armée, de la police et des renseignements, a-t-il indiqué à Diyaruna.

Les forces de sécurité désarment les contrevenants et les arrêtent en accord avec la loi, a-t-il ajouté, soulignant que « quiconque ne se soumet pas aux ordres de remettre ses armes risque sa vie ».

Le gouvernement tente de mettre un terme à la détention d’armes « par des personnes qui ne respectent pas les institutions de l’État et tentent de saper l’État de droit et de perturber l’ordre public », a-t-il encore indiqué.

Les campagnes de sécurité donnent des résultats

D’importantes quantités d’armes ont été saisies à ce jour, notamment des mitraillettes, des fusils, des grenades à main et des pistolets.

Des armes de moyen calibre, notamment des mitrailleuses PKC, des lance-grenades et diverses munitions, ont également été saisies.

Ces campagnes visant à saisir les armes non enregistrées ont été « bien accueillies par les populations locales et les dignitaires tribaux, qui soutiennent nos efforts et coopèrent avec nous en nous fournissant des informations sur les caches d’armes », a poursuivi al-Khafaji.

Les forces irakiennes ont mené des campagnes de sensibilisation de l’opinion sur l’importance du respect de la loi et ont mis en garde contre les dangers des armes illicites.

Ces campagnes ont donné « de bons résultats », a-t-il précisé, et la prolifération des armes et la fréquence des conflits tribaux ont « énormément baissé » durant la dernière période.

« Mais en dépit de ces indicateurs positifs, nous poursuivrons nos efforts pour limiter la détention des armes aux seuls membres des forces de sécurité », a-t-il conclu.

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