Des équipes des Casques blancs ont réussi à contenir un incendie qui s’était propagé dans l’ouest de la ville d’Idlib en provenance des zones contrôlées par le régime, où les feux brûlent encore, a expliqué un membre d'un groupe de la défense civile syrienne.
Les Casques blancs ont travaillé sans relâche pendant cinq jours et cinq nuits pour empêcher que cet incendie n’atteigne les zones habitées, a expliqué à Diyaruna Khaled al-Khatib, un membre des Casques blancs.
À ce jour, ils sont parvenus à contenir plus de 90 % des brasiers qui se sont propagés sur une zone d’environ quatre kilomètres carrés à l’ouest de la ville d’Idlib, a-t-il précisé.
Ces feux se sont propagés dans Idlib depuis les zones tenues par le régime syrien dans Jabal al-Akrad, au nord de Latakia, a indiqué al-Khatib.
Les feux d’été sont courants en Syrie, mais les habitants ont indiqué que ceux de cette année sont pires qu’à l’accoutumée, avec des incendies ayant fait rage dans les collines boisées des provinces de Latakia et de Hama pendant plusieurs semaines, a rapporté l’AFP.
Les efforts des pompiers se sont poursuivis pendant cinq jours, et des équipes des Casques blancs sont encore sur la zone pour s’assurer que les feux sont totalement éteints et ne se propagent pas dans les zones résidentielles dans Idlib, a ajouté al-Khatib.
« Ces équipes sont en alerte maximale et sont déployées dans toutes les zones autour des incendies », a-t-il expliqué, « et nettoient la végétation pour créer un pare-feu dans les zones boisées pour empêcher le feu de se propager s’il devait repartir. »
Ils ont également noyé les zones où le feu a été éteint pour l’empêcher de repartir.
Al-Khatib a expliqué qu’aucune perte civile n’avait été à déplorer car les incendies ont brûlé dans des zones loin de zones habitées, mais a rapporté que plus de dix membres des Casques blancs avaient souffert des inhalations.
La zone ravagée par les flammes est maintenant nue, et la faune y a énormément souffert, a-t-il conclu.