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Veilles pour la Ghouta pour l’anniversaire de l’attaque au gaz sarin

Waleed Abou al-Khair au Caire

Des activistes et des civils syriens organisent une veille sur la place principale de la ville d’Idlib pour demander que les auteurs de l’attaque chimique de 2013 contre la Ghouta orientale soient tenus pour responsables. [Photo fournie par Idlib Plus]

Des activistes et des civils syriens organisent une veille sur la place principale de la ville d’Idlib pour demander que les auteurs de l’attaque chimique de 2013 contre la Ghouta orientale soient tenus pour responsables. [Photo fournie par Idlib Plus]

Les Syriens participants aux veilles organisées pour l’anniversaire de l'attaque chimique contre la Ghouta orientale perpétrée par le régime le 21 août 2013 ont souligné la nécessité de s’assurer que les auteurs en soient tenus pour responsables, a expliqué un activiste local.

Des activistes, des civils et des membres d’organisations humanitaires et médicales ont organisé des veilles dans la ville d’Idlib et dans des zones environnantes à l’occasion du septième anniversaire de l’attaque contre cette ancienne enclave de l’opposition située dans les faubourgs de Damas.

Près de 1 400 personnes auraient été tuées durant cette attaque, au cours de laquelle du gaz neurotoxique sarin avait été utilisé. Le sarin est connu pour causer des symptômes tels que des problèmes respiratoires, des vomissements, des pertes de conscience et la formation d’écume à la bouche.

Il peut provoquer des convulsions, une paralysie et s'avérer fatal.

Des membres des Casques blancs participent à une veille à l’occasion du septième anniversaire des attaques chimiques contre la Ghouta orientale. [Photo fournie par la défense civile syrienne]

Des membres des Casques blancs participent à une veille à l’occasion du septième anniversaire des attaques chimiques contre la Ghouta orientale. [Photo fournie par la défense civile syrienne]

Les participants ont renouvelé leurs appels pour que le régime du président syrien Bashar el-Assad soit tenu pour responsable au nom de ceux qui ont perdu la vie, a expliqué à Diyaruna l’activiste d’Idlib Haisam al-Idlibi.

Les activistes ont lancé le hashtag #DoNotSuffocateTruth dans les médias sociaux.

Cette campagne dans les médias sociaux a suscité une réponse forte, et les utilisateurs ont partagé des photos des veilles et des victimes, ainsi que des vidéos documentant cette attaque de 2013.

Des témoins et des Casques blancs participent à ces veillées

Parmi les personnes participant à ces veillées se trouvaient des déplacés internes (DI) de la Ghouta orientale, notamment des familles des victimes et des témoins qui avaient assisté à cette attaque, a ajouté al-Idlibi.

Des membres des Casques blancs, qui avaient été les premiers à arriver sur les lieux de l’attaque et avaient sauvé ceux qui pouvaient l’être, sont également venus en grands nombres participer à ces veilles, a-t-il annoncé.

En septembre 2013, une équipe d’enquêteurs des Nations unies avait annoncé disposer de « preuves claires et convaincantes » de l’emploi de gaz sarin lors de cette attaque.

Parmi les localités qui avaient été touchées lors de cet incident meurtrier se trouvaient Zamalka, la zone de Zainiya dans la localité d’Aïn Tarma, et la zone comprise entre Zamalka, Arbin et Moadamiya, dans l’ouest de la Ghouta, a poursuivi al-Idlibi.

Le secrétaire d'État américain Mike Pompeo a rappelé cette attaque contre la Ghouta en annonçant une troisième vague de sanctions contre de hauts responsables politiques, militaires et financiers du régime syrien, le 20 août.

Ces sanctions sont imposées dans le cadre du Caesar Syrian Civilian Protection Act de 2019, qui vise à empêcher la normalisation des actions d’el-Assad sans qu’il soit tenu pour redevable des atteintes aux droits de l’homme.

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