Les forces de sécurité et tribales irakiennes ont détruit trois maisons de repos appartenant à « l'État islamique en Irak et en Syrie » (EIIS) dans le désert de la province de l'Anbar, selon un chef tribal parlant avec Diyaruna.

Les maisons de repos ont été détruites après « une vaste opération militaire de 72 heures », a déclaré vendredi 14 août le commandant d'une tribu de l'Anbar, Cheikh Qatari Samarmad al-Obeidi.

Les forces de sécurité et tribales ont passé au peigne fin une vaste zone désertique au nord et au sud de l'Euphrate, près de la frontière avec la Syrie, a-t-il indiqué.

Les zones de Wadi al-Qathf, Wadi Halkoum, al-Hadra, Mudaisis, al-Mudhim, al-Sukkariyat, al-Husseiniyat, Shaabani, Sukhairiyat, Kubaysa, Akashat, T-One, Abou Rummana, Abou Dalaya, al-Shamiya et al-Jazeera ont été ratissées dans l'opération.

Al-Obeidi a déclaré que sept sorties se sont jointes aux recherches d'en haut, comprenant des hélicoptères irakiens et des avions de combat F-16 soutenaient l'armée, la police et les unités tribales opérant sur le terrain.

Deux des maisons de repos bombardées par l'armée de l'air irakienne se trouvaient dans des tunnels du désert d'al-Shamiya, et la troisième se trouvait dans la région d'al-Jazeera, selon al-Obeidi.

Une première enquête sur les sites a indiqué que les forces de l'EIIS avaient caché des armes, des munitions et des fournitures dans les maisons de repos, où des éléments de l'EIIS se cachaient probablement, a-t-il déclaré, notant que l'EIIS avait probablement subi des morts dans les bombardements.

Cela faisait partie d'une série d'opérations conjointes périodiquement exécutées par les forces de sécurité et de renseignement et des combattants tribaux de l'Anbar, aidés par la population locale, a-t-il souligné.

L'attaque de l'EIIS conduit à l'arrestation de 15 suspects

Ces opérations visent à exercer une pression supplémentaire sur les éléments restants de l'EIIS, qui continuent de mener des attaques dans la région, la dernière en date étant une attaque le 28 juillet contre le poste de contrôle du martyr Mohammed al-Karawi à al-Akaba, dans le district de Heet.

L'attaque de l'EIIS a causé la mort du général de brigade Ahmed Abdoul Wahid Mohammed al-Lami, qui commandait la 29e brigade de la 7e division d'infanterie. Un premier lieutenant a également été tué dans l'attaque et deux soldats ont été blessés, a fait savoir al-Obeidi.

À la lumière de l'attaque de l'EIIS contre le poste de contrôle, a-t-il dit, « une série de raids et d'enquêtes ... a conduit à l'arrestation de 15 suspects, qui sont toujours en cours d'interrogatoire ».

Cependant, a poursuivi al-Obeidi, l'incident du 28 juillet « ne signifie pas qu'il y a une augmentation des activités terroristes, car les restes d'éléments de l'EIIS sont maintenant plus faibles car ils manquent de soutien et font face à une pénurie d'approvisionnements ».

« Les combattants restants de l'EIIS sont piégés dans leurs cachettes dans le désert, presque immobiles de peur d'être détectés par des caméras de surveillance et des drones de reconnaissance qui parcourent le ciel des zones isolées jour et nuit », a déclaré al-Obeidi.