Un calme tendu a prévalu les premières heures mercredi 15 juillet après les nouvelles frappes russes et artillerie du régime syrien mardi qui ont frappé plusieurs zones des provinces d'Idlib rurale et Lattaquié, a annoncé un activiste local.
Les frappes russes et bombardement par le régime syrien et les milices pro-régime ont fait plusieurs victimes parmi les civils, a fait savoir l'activiste d'Idlib Haisam al-Idlibi à Diyaruna.
Les avions de guerre russes ont lancé plusieurs frappes sur Benin dans le sud d'Idlib rural et les collines d'al-Kabinah au nord de Lattaquié rural, a-t-il affirmé alors que les forces du régime syrien et les milices affiliées ont ciblé plusieurs sites à l'ouest d'Idlib rurale.
Le village de Hmeimat à Idlib rurale et la ville d'Ariha, ont été durement touchés et une personne a été tuée et un nombre de civils ont été blessés, a indiqué al-Idlibi.
Les frappes aériennes ont causé d'énormes dégâts à cause de l'utilisation de bombes thermobarique, a-t-il dit, ainsi que le bombardement intense par les forces du régime syrien utilisant des lance-roquettes.
Patrouilles conjointes attaquées
Cette escalade soudaine, après une période de calme qui a duré depuis mars dans le cadre d'un accord de cessez-le-feu, survient après la blessure de trois soldats russes mardi par un engin explosif improvisé (EEI) sur la route M4 à Idlib.
Les soldats russes participaient à une patrouille conjointe avec les forces turques, et plusieurs soldats turcs ont été également blessés dans l'explosion, a rapporté l'AFP.
Al-Idlibi a signalé que plusieurs zones d'Idlib rurale et de Hama ont été ciblé par des tirs ces derniers jours des forces du régime et milices pro-régime, qui ont blessé des civils, détruit des propriétés privées et déplacé des dizaines de familles.
Plusieurs familles ont fui vers des zones sures à Idlib et la zone frontalière turco-syrienne.
Les zones ciblées comprennent les villages de Qalidin, al-Qahira, Qoqfin, Arnabeh, Sarjah, Ruwaiha et Ain La Rose, et Deir Sunbul dans la zone de Jabal al-Zawiyah, a-t-il dit.
Les opérations militaires renouvelées ont mis une énorme pression sur les civils dans la zone d'Idlib, vu qu'elles surviennent au milieu d'un déclin de l'aide alimentaire internationale, a souligné al-Idlibi.
Cela est dû à une restriction de l'entrée de l'aide à un seul passage frontalier avec la Turquie, et à une récente flambée du nouveau coronavirus (COVID-19) dans la province du nord-ouest, a-t-il expliqué.