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Sécurité

Les restes de l'EIIS réduits à des centaines selon un responsable irakien

Par Khalid al-Taie

Les soldats irakiens ratissent le 11 juin les montagnes d'al-Ayadiya dans la province de Ninive à la recherche de cachettes de l'EIIS. [Photo fournie par le ministère irakien de la Défense]

Les soldats irakiens ratissent le 11 juin les montagnes d'al-Ayadiya dans la province de Ninive à la recherche de cachettes de l'EIIS. [Photo fournie par le ministère irakien de la Défense]

Les restes de « l’État islamique en Irak et en Syrie » (EIIS) toujours présents en Irak comptent des centaines alors que le groupe continue de subir une diminution de ses combattants et ressources, a annoncé un responsable irakien lundi 15 juin.

Les rapports des médias fixant le nombre de combattants de l'EIIS en Irak à environ 10.000 sont « très exagérés », a confié le général de division Tahseen al-Khafaji, un porte-parole du Commandement des opérations conjointes, à Diyaruna.

« Cela ne signifie pas qu'il n'y a pas de terroristes, cellules dormantes ou foyers... il y a des restes de l'EIIS, mais seulement quelques centaines, au plus », a-t-il précisé.

« Le groupe ne peut plus reconstituer ses rangs comme avant», poursuit-il, « et dépend principalement sur ses anciens combattants dont les nombres baissent avec chaque opération de sécurité».

Les forces d'élite irakiennes ont tué le 4 juin au moins 19 éléments dans une opération spéciale dans les collines de Makhmour, à l'est de Mossoul. [Photo fournie par le Service irakien de lutte antiterrorisme]

Les forces d'élite irakiennes ont tué le 4 juin au moins 19 éléments dans une opération spéciale dans les collines de Makhmour, à l'est de Mossoul. [Photo fournie par le Service irakien de lutte antiterrorisme]

Les forces irakiennes ont récemment intensifié leurs opérations militaires, menant au moins 12 descentes dans les sites de l'EIIS depuis la fin de la deuxième phase de l'opération « héros de l'Irak-Victoire de Souveraineté », qui a eu lieu le 2-4 juin.

Les opérations ont ciblé plusieurs zones, y compris les montagnes d'al-Ayadiya et Makhmour dans la province de Ninive, île de Tikrit, le désert d'al-Qaïm et Jurf al-Sakhr.

Des dizaines de cachettes de l'EIIS ont été détruites et un grand nombre de combattants ont été tués.

Baisse des capacités de l'EIIS

Ce sont des opérations de qualité qui reposent sur la « collecte et analyse de données de reinsgnement de sécurité » et leur utilisation pour mener des attaques rapides sur l'ennemi, soutenues par les frappes aériennes, a indiqué al-Khafaji.

« Grâce à ces opérations intensives, les capacités des terroristes ont progressivement continué à diminuer et à reculer, et ils sont incapables à faire face à nos forces», a-t-il dit.

« Dans nos opérations les plus récentes, nous avons coupé l'une de leurs lignes d'approvisionnement les plus importantes qui s'étend de la province de Diyala dans le nord, à travers Kirkouk dans le sud et Salaheddine dans le nord, au désert d'al-Baaj et la frontière avec la Syrie», a-t-il ajouté.

« Nous avons détruit tous leurs réseaux de tunnels et bases secrètes là-bas», a indiqué al-Khafaji, ajoutant que les avions de reconnaissance et les forces terrestres ratissent le territoire pour repérer les combattants.

Les bergers sont surveillés de près « car les éléments de l'EIIS les utilisent pour se cacher et se déplacer pour éviter les soupçons », a-t-il expliqué.

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