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Terrorisme

Une roquette s’abat près de l'ambassade américaine à Bagdad

AFP

Une vue générale montre l'ambassade américaine à travers le Tigre à Bagdad, la capitale irakienne, le 3 janvier. [Ahmad al-Rubaye / AFP]  

Une vue générale montre l'ambassade américaine à travers le Tigre à Bagdad, la capitale irakienne, le 3 janvier. [Ahmad al-Rubaye / AFP]  

Une roquette s'est abattue près de l'ambassade américaine à Bagdad tôt mardi 19 mai, ont indiqué des sources sécuritaires à l'AFP, le premier à atterrir dans la zone de haute sécurité depuis des semaines.

L'explosion a pu être entendue dans la capitale irakienne et a déclenché des sirènes de sécurité dans le complexe de l'ambassade américaine, mais n'a pas fait de victimes, ont confirmé les sources.

Il n'y a eu aucune revendication immédiate de responsabilité.

Il fait suite à plus de deux dizaines d'attaques similaires contre les intérêts américains en Irak depuis octobre que les États-Unis ont imputé aux milices soutenues par l'Iran.

Les volées de roquettes, qui ont tué des militaires américains, britanniques et irakiens , ont fortement tendu les liens entre Bagdad et Washington.

Les tensions ont atteint leur point d'ébullition en janvier lorsque les États-Unis ont tué le général iranien Qassem Soleimani et le commandant irakien Abou Mahdi al-Muhandis lors d'une frappe de drone sur Bagdad.

Mais les États-Unis et l'Irak espèrent réinitialiser les relations depuis que le Premier ministre Mustafa Kadhemi a pris ses fonctions au début du mois, des pourparlers bilatéraux étant prévus pour juin.

Les négociations devraient établir un cadre pour la présence de troupes américaines, qui se sont déployées en Irak en 2014 pour diriger une coalition combattant "l'État islamique en Irak et en Syrie" (EIIS).

La coalition dirigée par les États-Unis a diminué cette année l'effectif de ses forces composées de 7 500 soldats en Irak, invoquant un déclin de la menace de l'EIIS et des difficultés à entraîner les forces irakiennes en raison de la propagation du coronavirus (COVID-19).

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