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La Russie et la Chine boycottent une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU sur la Syrie

AFP

Une photographie prise le 12 juillet 2017 montre l'entrée de la ville de Khan Sheikhun, dans la province d'Idlib, 100 jours après qu'une attaque chimique imputée au régime syrien a tué 88 personnes, dont 31 enfants. [Omar Haj Kadour / AFP]

Une photographie prise le 12 juillet 2017 montre l'entrée de la ville de Khan Sheikhun, dans la province d'Idlib, 100 jours après qu'une attaque chimique imputée au régime syrien a tué 88 personnes, dont 31 enfants. [Omar Haj Kadour / AFP]

La Russie et la Chine ont boycotté mardi 13 mai une conférence vidéo à huis clos, jugée "inacceptable" par Moscou, avec le Conseil de sécurité des Nations unies sur les armes chimiques en Syrie.

"La Russie et la Chine ont des fenêtres vides" sur l'écran, a déclaré à l'AFP un membre du Conseil de sécurité sous couvert d'anonymat.

Au cours de la réunion, les membres du conseil devaient entendre les rapports du plus haut représentant des Nations Unies pour les affaires de désarmement, Izumi Nakamitsu, et du chef de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) Fernando Arias.

Le Conseil de sécurité devait également entendre Santiago Onate-Laborde, le coordinateur de l'équipe d'enquête et d'identification (IIT) de l'OIAC, qui a été créée en 2018.

Au début avril, l'IIT a publié pour la première fois un rapport accusant explicitement le régime syrien de trois attaques à l'arme chimique en 2017.

Selon l'allié du régime la Russie, le régime syrien a interrompu son programme d'armes chimiques, détruit son stock d'armes chimiques et sa capacité de production.

Le régime syrien a nié toute responsabilité dans les attentats de 2017.

La réunion de mardi "a été programmée à huis clos pour permettre aux membres du conseil et à la République arabe syrienne d'échanger franchement leurs points de vue et de poser des questions aux présentateurs des rapports", a déclaré la mission diplomatique britannique aux Nations unies dans un communiqué.

"Le refus d'assister à la réunion et de discuter avec l'OIAC sur le fond de ses conclusions est décevant et indique la préférence de certains membres du Conseil pour saper l'interdiction de l'utilisation d'armes chimiques en attaquant les personnes et les institutions chargées de la protéger", précise le communiqué.

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