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Restauration des services bancaires au district d'Anah dans l'Anbar

Par Khalid al-Taie

Une cliente de la banque irakienne Al-Rafidain utilise sa carte de débit pour retirer de l'argent d'un GAB le14 mars 2018. [Photo fournie par la banque Al-Rafidain]

Une cliente de la banque irakienne Al-Rafidain utilise sa carte de débit pour retirer de l'argent d'un GAB le14 mars 2018. [Photo fournie par la banque Al-Rafidain]

La banque irakienne Al-Rafidain a récemment rouvert sa branche au district d'Anah dans l'Anbar occidental, qui avait été très endommagé au cours des combats pour expulser « l’État islamique en Irak et en Syrie » (EIIS) et fermée pendant plus de deux ans.

Les résidents du district ont salué la réouverture de la branche locale, cela signifie qu'ils peuvent à nouveau faire des opérations bancaires sans quitter la zone.

Wissam Saleh, habitant d'Anah, a affirmé à Diyaruna que lorsque la branche de la banque était fermée, il devait voyager à Bagdad chaque fois qu'il voulait faire des versements ou retraits d'argent.

C'était un processus difficile, dit-il, pour lui et pour les autres.

Des retraités irakiens reçoivent les paiements mensuels de leurs pensions de retraite au district d'Anah dans l'Anbar le 22 novembre 2017. [Photo fournie par le conseil local d'Anah]

Des retraités irakiens reçoivent les paiements mensuels de leurs pensions de retraite au district d'Anah dans l'Anbar le 22 novembre 2017. [Photo fournie par le conseil local d'Anah]

« Nous attendions cette démarche pour nous rendre la vie plus facile», a-t-il signalé.

Restauration des services bancaires

La reprise des services bancaire était une priorité pour le conseil local d'Anah, a expliqué le président du conseil Abdoul Karim al-Ani, surtout avec le retour des familles déplacées par l'EIIS à leurs maisons dans le district et l'amélioration des conditions générales.

Un nouvel immeuble a été choisi pour la banque Al-Rafidain, a-t-il précisé.

Le gouvernement fédéral et local travaillaient ensemble pour la réouverture des succursales de la banque et s'assurer qu'elles sont conformes aux réglementations bancaires, a-t-il fait savoir.

Le but est de s'assurer qu'il y a assez de fonds circulant et s'assurer que les gens peuvent accéder aux services bancaires au quotidien, a souligné al-Ani.

Avant la réouverture de la branche locale de la banque Al-Rafidain, elle a été inspectée par le personnel du ministère des Finances, a-t-il signalé, ajoutant que la banque est maintenant sécurisée par une force conjointe de l'armée et de la police.

Il a décrit la réouverture de la banque comme une « importante réalisation pour la population locale et le district en général ».

« C'est la seule banque dans le district», a-t-il affirmé, notant qu'avant le contrôle de la province par l'EIIS en 2014, la succursale offrait les services bancaires aux résidents locaux et les institutions publiques et privées.

« Avec cette démarche, nous espérons que la population locale n'aura pas à fréquenter les banques à l'extérieur du district et les opérations normales peuvent être effectuées sans interruption», a-t-il expliqué.

Il y a un besoin pour plus de banques au district, a-t-il ajouté, une seule banque n'est pas suffisante pour une population d'environ 30 000 personnes.

Restauration de l'infrastructure

Le district s’efforce à améliorer les services publics, suite aux importants dégâts subis par son infrastructure dans le combat, a indiqué al-Ani.

Plusieurs écoles et installations de service public ont été rapidement réhabilitées dans le centre d'Anah et les villes d'al-Sagra et al-Rihana.

Plusieurs agences publiques, dont la Direction générale des passeports, ont rouvert leurs portes.

Al-Ani a souligné que les efforts de réhabilitation locale sont soutenus par les agences irakiennes telles que le fonds national pour la reconstruction des zones affectées par les opérations terroristes, ainsi que les organisations internationales.

D'après l'ancien membre du Conseil provincial de l'Anbar, Eid Ammash, la réouverture de toute agence ou installation de services publiques est avantageuse pour la population.

« La réouverture de la banque Al-Rafidain est un grand gain qui rendra la vie des gens plus facile», a-t-il annoncé à Diyaruna.

« Il est connu que notre province a une grande masse de terrain, et le mouvement d'un district à un autre ou le voyage vers la province la plus proche pour effectuer des opérations administratives de routine est une démarche difficile», a-t-il confié.

Relancer l'économie locale

Ammash a fait savoir que la restauration des services bancaires rendra plus facile et moins encombrant le versement des salaires et des pensions, et pour les sociétés publiques et privées de faire des versements et obtenir des crédits.

Les services bancaires sont une activité économique indispensable, a souligné l'économiste Saleh al-Hammash à Diyaruna, notant que la reprise du secteur bancaire est importante dans la relance des économies locales dans les zones qui se remettent du règne de l'EIIS.

Les banquent jouent un rôle clé dans la reprise de l'économie locale en prêtant des fonds aux petites et moyennes entreprises génératrices de revenu, qui sont nécessaires maintenant pour limiter le chômage et améliorer les perspectives économiques.

Al-Hammash a précisé que les banques ont aussi un impact sur les secteurs de l'agriculture, l'industrie et du commerce et fournissent le fonds de roulement et les facilités financières pour les sociétés et les agences publiques et privées.

Ces services « contribuent aux campagnes de reconstruction et de développement durable », a-t-il conclu.

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Chers, je n'ai rien compris. Par Dieu, donnez-moi d'autres nouvelles.

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