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L'Irak en confinement alors que la Syrie signale son premier cas de COVID-19

AFP

Un soldat irakien désinfecte une zone de Bagdad le 18 mars pour empêcher la propagation du nouveau coronavirus (COVID-19). [Ahmad al-Rubaye/AFP]

Un soldat irakien désinfecte une zone de Bagdad le 18 mars pour empêcher la propagation du nouveau coronavirus (COVID-19). [Ahmad al-Rubaye/AFP]

L'Irak a imposé dimanche 22 mars un confinement total du pays jusqu'au 28 mars pour lutter contre le nouveau coronavirus (COVID-19), alors que la Syrie a signalé son premier cas.

La plupart des provinces irakiennes avaient imposé des couvre-feux locaux, mais les nouvelles mesures concernent l'ensemble du pays, selon une nouvelle décision de la cellule de crise du gouvernement.

Les écoles, les universités et autres lieux de rassemblement resteront fermés, tout comme les multiples aéroports internationaux du pays, a-t-elle indiqué.

Beaucoup craignaient un afflux potentiel de cas en provenance d'Iran, où 1812 personnes sont mortes après avoir contracté le virus, selon le dernier bilan officiel de lundi.

L'Irak a d'abord fermé sa frontière de 1500 kilomètres avec l'Iran il y a environ un mois et a déployé des troupes pour faire appliquer la décision.

L'Irak a enregistré un total de 233 cas de coronavirus et 20 décès, mais l'on craint que beaucoup d'autres ne soient pas détectés, car seulement 2000 personnes sur les 40 millions d'habitants du pays ont été à ce jour testées.

Malgré les circonstances, l'imam populiste Moqtada al-Sadr a continué à organiser des prières de masse dans la ville de Koufa et à Sadr City, partie densément peuplée de Bagdad.

Le ministre de la Santé Jaafar Allawi a envoyé une lettre personnelle à al-Sadr pour tenter de le convaincre d'annuler ses prières hebdomadaires, qui présentent un énorme risque de contamination.

Allawi a exprimé la crainte qu'une épidémie plus vaste ne submerge le système de santé du pays, qui est déjà confronté à des pénuries d'équipement, de médicaments et de personnel.

Le régime syrien a entre-temps annoncé le premier cas de coronavirus, quelques jours après avoir commencé à prendre des mesures pour endiguer la propagation de la pandémie.

Le ministre de la Santé Nizar Yaziji a rapporté dimanche « un premier cas de coronavirus en Syrie chez une personne venant de l'étranger », sans préciser le pays.

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