Des missiles sol-sol tirés par les forces du régime syrien ont causé la mort de neuf civils, dont cinq enfants, dans une école de la province d'Idlib mercredi 1er janvier, a rapporté l'Observatoire syrien des droits de l'homme.
Une partie du bâtiment scolaire de la ville de Sarmin, dans l'est d'Idlib, avait été transformée en abri pour les personnes déplacées, selon l'observatoire.
Quinze personnes ont été blessées, a indiqué Rami Abdel Rahman, directeur de l'observatoire.
Le militant d'Idlib Haissam al-Idlibi a indiqué à Diyaruna que le bilan des frappes contre l'école Martyr Abdo Salama allait probablement augmenter, certains des blessés étant dans un état critique.
Le bilan avait déjà augmenté depuis que la protection civile syrienne (Casques blancs) avait publié des chiffres préliminaires immédiatement après l'incident.
Parmi les tués figurent un enseignant et des élèves, a fait savoir al-Idlibi, ainsi que plusieurs personnes déplacées.
Pendant ce temps, les opérations militaires se poursuivent dans diverses zones de la campagne d'Idlib, a-t-il ajouté.
Les combats acharnés se poursuivent
Al-Idlibi a accusé le régime syrien d'utiliser des armes à sous-munitions interdites au niveau international, qui ont selon lui causé le nombre élevé de morts et de blessés.
Les restes d'un missile de plusieurs mètres de long étaient visibles dans une oliveraie proche.
Pendant ce temps, des combats acharnés se poursuivent entre les forces du régime syrien et Tahrir al-Sham et ses alliés sur divers axes dans la province d'Idlib et aux abords de la province d'Hama, a déclaré al-Idlibi.
Les belligérants s'affrontent sans cesse, a-t-il indiqué, de nombreux positions changeant de mains, et le régime et ses alliés auraient subi de lourdes pertes, y compris plusieurs officiers supérieurs.
La ville de Maaret al-Numan, dans le sud d'Idlib, et son arrière-pays sont toujours bombardés par des frappes aériennes, a-t-il rapporté, et les habitants continuent de quitter la ville.
« Maaret al-Numan est devenu une ville fantôme virtuelle, car la plupart des habitants ont fui », a déclaré al-Idlibi.