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L'ONU appelle à une 'désescalade' dans le nord-ouest de la Syrie

AFP

Des membres de la Défense civile syrienne, également connus sous le nom de Casques blancs, sauvent une fille blessée des décombres d'un immeuble à la suite d'une frappe aérienne russe signalée dans le village de Tal Mardikh, dans la province syrienne d'Idlib, le 19 décembre. [Omar Haj Kadour / AFP]

Des membres de la Défense civile syrienne, également connus sous le nom de Casques blancs, sauvent une fille blessée des décombres d'un immeuble à la suite d'une frappe aérienne russe signalée dans le village de Tal Mardikh, dans la province syrienne d'Idlib, le 19 décembre. [Omar Haj Kadour / AFP]

L'ONU a condamné mercredi 18 décembre une recrudescence meurtrière de la violence dans le dernier bastion de l'opposition syrienne.

Najat Rochdi, conseillère humanitaire principale auprès de l'envoyé des Nations Unies en Syrie, a appelé à une "désescalade immédiate" un jour après qu'un observateur de la guerre a signalé que des frappes aériennes et des tirs d'artillerie du régime avaient tué 23 civils.

Rochdi a condamné "l'intensification récente des hostilités dans le nord-ouest de la Syrie, en particulier les bombardements aériens et l'utilisation signalée de barils explosifs, tuant des dizaines de civils, dont des femmes et des enfants", a indiqué son bureau dans un communiqué.

La région d'Idlib, dominée par les extrémistes, est censée être protégée par un accord de cessez-le-feu vieux de plusieurs mois pour empêcher une large offensive du régime, mais les bombardements se sont poursuivis.

L'Observatoire syrien des droits de l'homme a indiqué mardi qu'une trentaine de personnes ont été blessées, dont certains grièvement.

Un correspondant de l'AFP a déclaré que les frappes se sont poursuivies mercredi dans la région et que l'Observatoire a signalé que quatre civils avaient été tués par des bombardements dans la région par le régime et son allié russe.

"Malgré les assurances répétées que les parties belligérantes ne frappent que des cibles militaires légitimes, les attaques contre les établissements de santé et d'éducation se poursuivent", a déclaré le communiqué de Rochdi.

La région d'Idlib, qui abrite quelque trois millions de personnes, dont de nombreuses personnes déplacées par la guerre civile en Syrie, est contrôlée par l'alliance extrémiste Tahrir al-Sham.

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