Des frappes aériennes par des avions de combat non identifiés ont tué cinq combattants pro-iraniens dans la province syrienne de Deir Ezzor près de la frontière irakienne, a rapporté dimanche 8 décembre l'Observatoire syrien des droits de l'homme.

Les frappes de fin samedi ont visé "des positions des forces iraniennes et des milices alliées" aux abords de la ville d'Albou Kamal, a indiqué l'Observatoire.

"Cinq combattants non syriens ont été tués", a déclaré à l'AFP le chef de l'Observatoire, Rami Abdel Rahman, sans pouvoir fournir leur nationalité.

Les troupes du régime, les forces iraniennes et les combattants alliés soutenus par l'Iran, y compris d'Irak, sont présents sur les rives ouest de l'Euphrate, a-t-il dit.

La coalition internationale soutient les forces dirigées par les Kurdes qui combattent «l'État islamique en Irak et en Syrie» (EIIS) sur les rives orientales du fleuve.

Dans le passé, la coalition a admis avoir effectué des frappes aériennes contre des combattants pro-régime, mais elle a nié toute implication dans les raids aériens de samedi.

Dans un communiqué de dimanche, la coalition a déclaré qu'elle "n'avait mené aucune frappe en Syrie le 7 décembre 2019".

Les raids de samedi étaient les derniers d'une série de bombardements similaires.

Selon l'Observatoire, dix combattants irakiens ont été tués en septembre lors de frappes aériennes d'origine inconnue dans la même zone.

Au début de ce mois, des raids aériens ont tué 18 combattants pro-iraniens, a-t-il indiqué.

En juin 2018, des frappes près de la frontière irakienne ont tué 55 forces pro-régime, principalement des Syriens et des Irakiens, a déclaré l'Observatoire.