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Terrorisme

Des dizaines de personnes assistent aux funérailles du prêtre tué par l'EIIS au nord-est de la Syrie

Par l'AFP

Un prêtre mène la prière lors des funérailles du Père Joseph Hanna Ibrahim et son père à l'église St. Joseph dans la ville de Qamishli dans la province de Hassakeh le 12 novembre. L'association basée en France, L'Oeuvre d'Orient, qui soutient les communautés minoritaires chrétiennes dans la région a identifié le prêtre et a dénoncé son meurtre et celui de son père comme une 'attaque terroriste'. [Delil Souleiman/AFP]

Un prêtre mène la prière lors des funérailles du Père Joseph Hanna Ibrahim et son père à l'église St. Joseph dans la ville de Qamishli dans la province de Hassakeh le 12 novembre. L'association basée en France, L'Oeuvre d'Orient, qui soutient les communautés minoritaires chrétiennes dans la région a identifié le prêtre et a dénoncé son meurtre et celui de son père comme une 'attaque terroriste'. [Delil Souleiman/AFP]

Des dizaines de personnes ont rempli une église mardi 12 novembre pour assister aux funérailles d'un prêtre catholique arménien et son père tués par « l’État islamique en Irak et en Syrie » (EIIS) au nord-est de la Syrie.

Des hommes et des femmes vêtus de noir et des enfants se sont rassemblés pour célébrer les vies de Joseph Hanna Ibrahim et son père dans la ville de Qamishli à majorité kurde.

Les prêtres ont dirigé les prières en arménien et araméen avant que les membres de la congrégation ne fassent la queue pour dire adieu près des cercueils décorés avec des fleurs et bougies allumées.

Ibrahim et sont père ont été tués lundi par des tirs de feu sur la route vers la province est de Deir Ezzor, où ils se rendaient pour inspecter le projet de restauration d'une église, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'homme.

Un prêtre mène la prière lors des funérailles du Père Joseph Hanna Ibrahim et son père à l'église St. Joseph Church à Qamishli le 12 novembre. [Delil Souleiman/AFP]

Un prêtre mène la prière lors des funérailles du Père Joseph Hanna Ibrahim et son père à l'église St. Joseph Church à Qamishli le 12 novembre. [Delil Souleiman/AFP]

Leur meurtre est survenu le même jour qu'une triple explosion dans un marché et près d'une école à Qamishli qui ont tué six civils, a expliqué l'Observatoire.

L'association L'Oeuvre d'Orient, basée en France, qui soutient les communautés chrétiennes minoritaires dans la région, a affirmé qu'Ibrahim travaillait sur des « projets de reconstruction » et aidait aussi les déplacés à l'est de la Syrie.

Elle a dénoncé son meurtre et celui de son père comme une « attaque terroriste » et a aussi condamné les trois explosions qui ont secoué Qamishli, disant qu'elles sont eu lieu près « des églises ».

Environ un million de chrétiens vivent en Syrie, y compris à Qamishli où les forces kurdes et autres loyales au régime syrien assurent la sécurité.

Les combattants kurdes ont mené le combat appuyé par les États-Unis contre l'EIIS en Syrie, expulsant le groupe du dernier bout de territoire qu'il contrôlait en mars.

Mais le groupe continue à revendiquer des attaques au nord-est et à l'est de la Syrie.

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