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Le régime syrien libère des combattants sympathisants de l'EIIS à Daraa

Waleed Abou al-Khair au Caire

Des combattants de Jaish Khalid ibn al-Walid prêtent serment d'allégeance à l'EIIS dans la région du bassin de Yarmouk, dans le sud de la campagne de Daraa. [Photo diffusée sur les réseaux sociaux]

Des combattants de Jaish Khalid ibn al-Walid prêtent serment d'allégeance à l'EIIS dans la région du bassin de Yarmouk, dans le sud de la campagne de Daraa. [Photo diffusée sur les réseaux sociaux]

Le régime syrien a libéré des dizaines de combattants de Jaish Khalid ibn al-Walid qui avaient prêté allégeance à « l'État islamique en Irak et en Syrie » (EIIS) dans la province méridionale de Daraa, suscitant la peur et un scandale parmi la population.

Selon le militant Jumaa al-Massalma, la division du renseignement de l'armée de l'air du régime a récemment libéré une centaine de combattants de Jaish Khalid ibn al-Walid dans le bassin de Yarmouk, dans le sud de Daraa.

Les habitants de Daraa craignent que des affrontements n'éclatent entre les extrémistes libérés et les membres actuels et anciens des groupes d'opposition, a-t-il rapporté à Diyaruna.

Ils craignent également que les combattants de Jaish Khalid ibn al-Walid ne causent des problèmes à la population, a ajouté al-Massalma.

Des combattants de Jaish Khalid ibn al-Walid se préparent à une exécution dans la campagne de Daraa. [Photo diffusée sur les réseaux sociaux]

Des combattants de Jaish Khalid ibn al-Walid se préparent à une exécution dans la campagne de Daraa. [Photo diffusée sur les réseaux sociaux]

Des soldats du régime syrien tiennent un poste de contrôle dans la province méridionale de Daraa. [Photo diffusée sur les réseaux sociaux]

Des soldats du régime syrien tiennent un poste de contrôle dans la province méridionale de Daraa. [Photo diffusée sur les réseaux sociaux]

Les combattants libérés sont originaires de villages et de villes de la province de Daraa.

Ils sont connus pour épouser l'idéologie extrémiste, a-t-il déclaré, et ont déjà ciblé des civils avec des attaques, des assassinats et des exécutions lorsqu'ils exerçaient le pouvoir dans cette région.

Possible croissance de troubles

Al-Massalma a affirmé que les habitants craignent que des combats n'éclatent entre les combattants libérés et les membres d'anciens groupes d'opposition, en particulier le Front Sud, qui a combattu par le passé Jaish Khalid ibn al-Walid.

Parmi les personnes libérées figurent des « responsables religieux » connus pour leurs tendances extrémistes et criminelles, dont Mohammed Ahmed al-Nabulsi, « responsable de la charia », et Mohammed Muhanna al-Baridi, ancien « émir de la charia » de l'EIIS, a-t-il fait savoir.

Parmi les autres personnes représentant un danger pour la société figurent Ashraf Mohammed al-Baridi, ingénieur spécialiste des engins explosifs improvisés, Udai Hilal al-Masri, un assassin, et Mohammed Abdul Sattar al-Baridi, responsable de la sécurité de l'EIIS.

Les habitants de la région se sont également dits préoccupés par les raids et les arrestations effectués dans la région par des éléments de la division de renseignement de l'armée de l'air et de la 4e division de l'armée, accompagnés du Hezbollah, qui est déployé dans la région, a-t-il relayé.

Ces opérations sont menées sous le prétexte très médiatisé qu'il y a des éléments terroristes dans la région, a précisé al-Massalma.

Cette province du sud a été le théâtre de troubles généralisés, avec des enlèvements et des meurtres quotidiens, y compris le meurtre récent de cinq civils et d'anciens combattants de l'opposition en l'espace d'une seule journée.

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