Les Forces démocratiques syriennes (FDS) ont prononcé samedi 23 mars la fin de près de cinq ans de contrôle de l'État islamique en Irak et en Syrie (EIIS) en Syrie et en Irak, après avoir chassé les extrémistes les plus déterminés de leur dernier bastion dans l'est de la Syrie.

Des combattants des FDS ont hissé leur drapeau jaune à al-Baghouz, le village isolé au bord d'une rivière où les extrémistes de nombreux pays résistaient de façon désespérée.

La victoire des FDS a conclu une opération sanglante de six mois contre le dernier bastion du groupe.

Les dirigeants mondiaux ont salué cette victoire comme une étape majeure dans la lutte contre l'EIIS et son idéologie, mais a prévenu que le groupe qui a été à l'origine d'un série d'attentats est loin d'avoir été battu.

Les FDS ont déclaré la « défaite territoriale complète » de l'EIIS, a fait savoir le porte-parole Moustafa Bali dans un communiqué.

Le président américain Donald Trump a salué l'annonce, mais a juré de rester« vigilant », car la coalition militaire que son pays dirige contre l'EIIS a déclaré que la lutte était « loin d'être terminée ».

À al-Omar, un champ pétrolier utilisé par les FDS comme base opérationnelle, les combattants ont posé leurs armes pour chanter et danser.

Ils ont rejoint de hauts responsables kurdes et arabes, ainsi qu'un important envoyé américain pour une cérémonie dévoilant un monument dédié à leurs camarades tombés et pour fêter cette victoire historique.