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Les forces irakiennes arrêtent les cinq membres d'une cellule de l'EIIS à al-Qaïm

Khalid al-Taie

Des membres des forces irakiennes près d'un membre de l'EIIS qu'ils viennent d'arrêter à al-Qaïm, sur cette photo publiée sur internet le 14 septembre. [Photo fournie par la police de l'Anbar]

Des membres des forces irakiennes près d'un membre de l'EIIS qu'ils viennent d'arrêter à al-Qaïm, sur cette photo publiée sur internet le 14 septembre. [Photo fournie par la police de l'Anbar]

Les forces irakiennes ont arrêté cinq éléments de l'État islamique en Irak et en Syrie (EIIS) à al-Qaïm, ville frontalière de la province de l'Anbar, a fait savoir un responsable local mardi 18 décembre.

Les forces de sécurité mènent ponctuellement des opérations de recherche pour traquer les cellules de l'EIIS à al-Qaïm, a expliqué à Diyaruna l'adjoint au maire Ahmed Jidian al-Dulaimi.

« Dans le cadre de ces actions, les forces ont réussi au cours des derniers jours à arrêter et à révéler au grand jour une cellule terroriste dans la région d'al-Karabila », a-t-il rapporté.

Cette cellule était composée de cinq éléments de l'EIIS recherchés pour procès, dont une femme, a-t-il indiqué, précisant que les arrestations ont été faites en vertu de mandats émis par le tribunal.

Un membre des forces de sécurité note les informations concernant des DI revenant à al-Qaïm depuis les camps, après la stabilisation de la ville, sur cette photo publiée sur internet le 9 décembre. [Photo fournie par la 8e division de l'armée irakienne]

Un membre des forces de sécurité note les informations concernant des DI revenant à al-Qaïm depuis les camps, après la stabilisation de la ville, sur cette photo publiée sur internet le 9 décembre. [Photo fournie par la 8e division de l'armée irakienne]

« Les services de renseignements et de sécurité traquent les cellules dormantes de l'EIIS partout dans la ville, sans leur permettre de monter des plans ou de menacer la sécurité », a déclaré al-Dulaimi.

« Quant à la situation aux abords de la ville et à la frontière avec la Syrie, les choses sont très calmes », a-t-il poursuivi.

« D'importantes unités de l'armée et des tribus encerclent al-Qaim, et elles ont récemment bénéficié du renfort d'une brigade blindée dans le cadre des mesures augmentées pour protéger la frontière avec la Syrie », a-t-il ajouté.

Empêcher les infiltrations à la frontière

« Les opérations de sécurité à la frontière ne s'arrêtent pas », a affirmé al-Dulaimi, notant que les forces d'Irak et de la coalition s'attaquent aussi à des cibles de l'EIIS situées de l'autre côté de la frontière, sur le sol syrien.

Cela a « aidé à contenir les menaces terroristes potentielles hors de notre territoire », a-t-il déclaré, ajoutant « qu'il n'y a eu aucune infiltration » depuis l'autre côté de la frontière jusqu'à al-Qaïm.

L'EIIS « en est à ses derniers jours dans son dernier bastion dans l'est de la Syrie », a-t-il affirmé. « Les éléments restants de l'EIIS sont séparés et brisés, et leur présence dans le désert de l'Anbar occidental s'est dissipée ».

La sécurité améliorée à al-Qaïm a facilité le retour de près de 70 % de la population qui avait quitté la ville ces dernières années à cause de la présence de l'EIIS, a-t-il rapporté.

La plus récente vague de retours a eu lieu la semaine dernière, en provenance des camps de Bazbiz et d'Ameriyat al-Falloujah, et comptait 113 familles, pour un total de 528 personnes, a indiqué lundi le ministère des Déplacements et des Migrations.

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