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Frappe aérienne irakienne contre des éléments restants de l'EIIS dans les monts Atshana

Khalid al-Taie

Un F-16C Fighting Falcon irakien atterrit dans un lieu non identifié après avoir mené une frappe aérienne de la coalition contre l'EIIS en Syrie, le 7 juin 2018. [Archive]

Un F-16C Fighting Falcon irakien atterrit dans un lieu non identifié après avoir mené une frappe aérienne de la coalition contre l'EIIS en Syrie, le 7 juin 2018. [Archive]

L'armée de l'air irakienne a détruit dimanche 16 décembre un tunnel que « l'État islamique en Irak et en Syrie » (EIIS) utilisait comme repaire dans la chaîne des monts d'Atshana, au nord-ouest de Mossoul, a indiqué le commandement des opérations conjointes.

Quatre éléments de l'EIIS qui se cachaient dans ce tunnel ont été tués lors de cette frappe aérienne.

« Des informations précises avaient permis de signaler l'activité d'éléments restants de l'EIIS épars au cœur des Monts d'Atshana », a expliqué le général de brigade Yahya Rasoul, porte-parole du commandement des opérations conjointes.

Après avoir surveillé le site, l'aviation irakienne a mené « une frappe aérienne réussie » qui « a permis de détruire totalement ce tunnel et de tuer tous les terroristes qui y étaient retranchés », a-t-il poursuivi.

Un hélicoptère irakien survole les monts d'Atshana au nord-ouest de Mossoul, pour surveiller les repaires de l'EIIS. [Photo fournie par le ministère irakien de la Défense]

Un hélicoptère irakien survole les monts d'Atshana au nord-ouest de Mossoul, pour surveiller les repaires de l'EIIS. [Photo fournie par le ministère irakien de la Défense]

Des soldats irakiens sont déployés dans les monts d'Atshana, que les derniers éléments de l'EIIS utilisent comme un repaire et comme plateforme de lancement de leurs attaques. [Photo fournie par le commandement des opérations dans Ninive]

Des soldats irakiens sont déployés dans les monts d'Atshana, que les derniers éléments de l'EIIS utilisent comme un repaire et comme plateforme de lancement de leurs attaques. [Photo fournie par le commandement des opérations dans Ninive]

« Ce n'est pas la première opération du genre dans la région », a continué Rasoul, car elle avait été précédée d'autres opérations et frappes aériennes contre les résidus de l'EIIS qui se cachent dans cette chaîne de montagnes.

Les éléments de l'EIIS utilisent les Monts d'Atshana comme un repaire et une plateforme de lancement de leurs opérations d'infiltration des villages reculés, à l'ouest de la ville de Mossoul, et menacent leur sécurité, a-t-il poursuivi.

« Des éléments terroristes se cachent encore dans ces montagnes ainsi que dans d'autres hauts plateaux et zones désertiques, mais nous n'arrêterons pas de les traquer », a-t-il expliqué.

Frappes aériennes en Irak et en Syrie

Dimanche, l'armée de l'air a mené une autre frappe sur une cible terroriste dans la province de Salaheddine, a continué Rasoul.

Des appareils irakiens ont visé un bulldozer, tuant son conducteur « qui construisait un petit pont sur une rivière dans la région d'al-Zarka entre les villes de Tikrit et de Tuz Khurmato pour faciliter le franchissement des terroristes », a-t-il ajouté.

Ils ont également abattu un activiste qui circulait à moto dans la région, a-t-il indiqué.

Ces frappes aériennes en cours contre les terroristes de l'EIIS « ne se confineront pas à leurs sites et emplacements en Irak, mais incluront également la Syrie », a-t-il déclaré.

Mardi 11 décembre, les chasseurs irakiens ont bombardé la ville syrienne d'al-Sousa où avait lieu un rassemblement de l'EIIS, tuant des dizaines d'éléments du groupe, notamment des kamikazes.

« Cette attaque, basée sur des renseignements de la Cellule de renseignement des Faucons, a eu un impact majeur sur la puissance et le moral de l'ennemi », a ajouté Rasoul.

« Nous n'hésiterons pas à prendre toutes les mesures nécessaires pour mettre fin à la menace terroriste », a-t-il conclu.

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Si l'article avait été appuyé par des images et des vidéos, il serait plus fort contre "l’État islamique en Irak et en Syrie" (EIIS), ses financiers et ses supporters.

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