Le désert de l'ouest de la province de l'Anbar a été débarrassé de la menace que représentaient les derniers éléments de « l'État islamique en Irak et en Syrie » (EIIS), a annoncé mercredi 21 novembre le commandement des opérations conjointes en Irak.
« Les forces de sécurité enregistrent de grands succès grâce aux campagnes de sécurité en cours dans le désert de l'ouest de l'Anbar, le long de la bande frontalière avec la Syrie », a déclaré à Diyaruna le général de brigade Yahya Rasoul, porte-parole du commandement.
Des attaques proactives de qualité ont contribué à battre les derniers éléments de l'EIIS, à attaquer leurs capacités logistiques, à couper leurs lignes d'approvisionnement en armes et en combattants, et à les empêcher de recevoir du soutien, a-t-il poursuivi.
« Nos drones et le reste de nos activités de reconnaissance surveillent le désert [occidental] 24 heures sur 24 », a-t-il poursuivi, ajoutant qu'il est « désormais bien sécurisé et [que] les frontières sont fermées ».
Des combattants des opérations al-Jazeera, de l'armée et des tribus mènent en permanence des opérations de sécurité contre les activistes, a expliqué Rasoul, ajoutant qu'elles ont récemment détruit des sites qui contenaient de grandes quantités d'engins explosifs improvisés (EEI), des obus et des roquettes.
Les explosifs et les armes sur lesquels nous mettons ainsi la main sont récupérés et détruits en lieu sûr pour empêcher les éléments de l'EIIS de les reprendre, a-t-il ajouté.
Les forces irakiennes cherchent à empêcher les activistes de fuir le désert et de trouver refuge dans les régions montagneuses ou désertiques, « en particulier dans la province de Salaheddine à l'ouest et dans le désert de Ninive ».
Le 10 novembre, la coalition internationale a mené des frappes aériennes dans la chaîne des monts d'Atshana à l'ouest de Mossoul, tuant quatorze éléments de l'EIIS qui se cachaient dans quatre lieux différents, a expliqué Rasoul.
Les forces irakiennes s'emploient aujourd'hui « avec une détermination sans faille » à débarrasser le pays des derniers éléments de l'EIIS, a-t-il ajouté.
« Nous ne leur laissons aucun espace pour reprendre leurs activités criminelles et reconstruire leurs capacités », a-t-il conclu.