Les forces irakiennes et des unités tribales ont lancé vendredi 28 septembre une opération de sécurité pour traquer les derniers éléments de « l'État islamique en Irak et en Syrie » (EIIS) qui se cachent encore dans le district d'al-Sharqat, dans le nord de la province de Salaheddine.
Des unités de la police locale, de l'armée et de la 51e brigade des forces de la mobilisation tribale d'al-Sharqat participent à cette opération.
Cette nouvelle campagne, dernière en date d'une série d'opérations sécuritaires réparties sur plusieurs semaines, vise à débarrasser les faubourgs de la ville d'al-Sharqat des poches d'éléments restants de l'EIIS.
« Nous avons lancé une nouvelle opération pour traquer l'ennemi », a déclaré à Diyaruna Cheikh Asham al-Jubury, commandant de la 51e brigade tribale, ajoutant que les combattants de l'EIIS « ne bénéficieront d'aucun moment de répit ou d'apaisement ».
Les précédentes opérations de ratissage s'étaient concentrées sur les villages situés au sud d'al-Sharqat, sur les rives du Tigre, dans les montagnes de Makhoul et aux confins du désert d'al-Hadr.
« Nous sommes en état d'alerte permanent, ratissons ces régions et traquons les terroristes sur les îles du fleuve, dans les grottes, les vallées et le désert », a-t-il précisé.
Un repaire de l'EIIS détruit
Ces opérations de ratissage ont débuté samedi dernier par une « attaque majeure », a expliqué al-Jubury.
« Nos unités, en coopération avec les forces de police et le commandement des opérations à Salaheddine, ont ratissé la zone comprise entre le village d'al-Zawiya et la montagne d'al-Naml », a-t-il précisé.
« Lors de ces recherches, nous avons découvert un repaire de l'EIIS et durant son blocus et les affrontements qui s'en sont suivis, les [éléments] ont fui vers un tunnel dans la montagne [d'al-Naml] », a-t-il poursuivi.
« Ils ont été pris pour cibles par une frappe aérienne et leur tunnel a été détruit. »
Au total, ce sont onze membres irakiens de l'EIIS qui ont été tués dans cette frappe aérienne, dont deux ont été identifiés, a-t-il continué, ainsi que leur lieu de résidence.
Des armes et des explosifs ont été saisis dans le tunnel, a ajouté al-Jubury.
Cet assaut a été suivi par des opérations de recherche et de ratissage dans les zones environnantes, qui n'ont donné aucune autre indication sur une éventuelle présence ou activité de l'EIIS.
« Nous pensons que cette attaque a rompu l'ossature terroriste dans ces régions », a-t-il poursuivi, ajoutant que « cela ne signifie pas nécessairement que tout danger est écarté ».
« Nos campagnes et nos efforts de sécurité continueront de porter les coups les plus durs contre les derniers membres de l'EIIS », a-t-il conclu.