Jeudi 16 août, l'armée de l'air irakienne a détruit un centre opérationnel de « l'État islamique en Irak et en Syrie » (EIIS) en territoire syrien près de la frontière avec l'Irak, a signalé le ministère de la Défense.
Cette attaque a permis de neutraliser des « hauts commandants » qui prévoyaient de mener des « attaques terroristes majeures » en Irak avant et pendant l'aïd-el-Adha, a précisé le ministère.
« Des F-16 de l'armée de l'air irakienne ont mené hier, par ordre du commandant en chef des forces armées (le Premier ministre Haïdar al-Abadi), une frappe réussie en territoire syrien », a déclaré le major général Tahseen al-Khafaji, porte-parole du ministère
Cette frappe a été menée en réponse à des informations fournies par des agences de renseignements et de sécurité qui les avaient avertis d'un important rassemblement à Albou Kamal, une ville syrienne près de la frontière irakienne, a-t-il indiqué à Diyaruna.
Un centre d'opérations où les dirigeants de l'EIIS étaient en réunion avec plusieurs hauts commandants du groupe a été détruit lors de cette frappe, a-t-il fait savoir.
L'identité de ces individus sera annoncée plus tard, a-t-il déclaré.
Frappes préventives
« Les agences de renseignements suivent les déplacements des terroristes depuis longtemps et surveillent leurs tentatives répétées de se reconstruire eux-mêmes et leurs cellules dormantes », a indiqué al-Khafaji.
« La frappe a été menée au moment exact où ils se rassemblaient pour planifier d'importantes attaques terroristes en Irak avant et pendant la fête de l'aïd-el-Adha », a-t-il fait savoir.
Dans un communiqué publié jeudi, le Centre d'informations de sécurité irakien a déclaré que les leaders de l'EIIS réunis « prévoyaient de perpétrer des opérations criminelles avec des ceintures explosives contre des innocents en Irak ».
Au cours des derniers mois, les avions irakiens et de la coalition ont mené une série de frappes préventives contre des positions et des rassemblements de l'EIIS dans la zone frontalière, a indiqué al-Khafaji.
Certaines de ces zones « manquent toujours de sécurité et servent de bases de lancement aux éléments de l'EIIS pour s'infiltrer dans notre pays », a-t-il conclu.