Un couvre-feu de trois jours imposé sur la ville syrienne de Raqqaaprès la découverte d'un complot de « l'Etat islamique en Irak et en Syrie » (EIIS) à mener des attentats terroristes dans la ville a été maintenant levé, a confirmé un responsable local.
Pendant le couvre-feu, les forces de sécurité internes de la ville, appuyées par les forces démocratiques syriennes (FDS), ont arrêté un grand nombre de suspects.
Le commandement général des forces de sécurité internes à Raqqa a annoncé la levée du couvre-feu dans un communiqué.
Au cours de la période du couvre-feu, a précisé le communiqué, les forces conjointes ont réussi à mener des opérations à Raqqa et les zones environnantes contre les cellules terroristes qui « ciblaient les civiles et œuvraient pour saper la stabilité et la sécurité publiques ».
La vie à Raqqa est presque retourné à la normale après le couvre-feu de trois jours qui a commencé dimanche 24 juin, a affirmé à Ghassan Ibrahim, un habitant de Raqqa et officier des FDS à Diyaruna.
La campagne se poursuit
Malgré la levée du couvre-feu, précise Ibrahim, la campagne de sécurité se poursuit, avec des patrouilles et points de contrôle établis par les forces de sécurité internes pour examiner les pièces d'identité.
La campagne a coincé un nombre de personnes recherches, a-t-il fait savoir, certains étaient des membres de groupes extrémistes ou affiliés aux cellules dormantes de l'EIIS.
« Elle a également entraîné la saisie d'une quantité d'armes, explosifs et documents qui confirment l’implication de certains des suspects », a-t-il ajouté.
Ibrahim a indiqué que les habitants de Raqqa coopèrent pleinement avec les forces de sécurité en signalant toute personne suspecte ou infiltrée.
Le mouvement routier a repris son cours dans toutes les rues, a-t-il souligné, à l'exception d'une route près de la zone de silos à grains qui est toujours fermée pour des raisons de sécurité.
Une activité normale peut être observée dans les marchés de la ville, poursuit-il, en particulier le soir où les températures commencent à baisser.