![La police de l'Anbar arrête un homme à al-Qaim qu'elle accuse d'avoir conduit une voiture piégée, sur cette photo publiée en ligne le 14 septembre 2017. [Photo fournie par la police de l'Anbar]](/cnmi_di/images/2018/04/11/12223-Anbar-police-arrest-700_496.webp)
Les forces irakiennes ont lancé mardi 10 avril une opération de sécurité pour débarrasser les régions désertiques autour de la ville frontalière d'al-Qaim, dans la province de l'Anbar, des résidus de « l'État islamique en Irak et en Syrie » (EIIS) et de leurs repaires.
La 8e division de l'armée irakienne mène des opérations occasionnelles de recherche dans les zones désertiques autour de la ville pour y repérer des éléments de l'EIIS et leurs bases, a expliqué à Diyaruna le maire d'al-Qaim, Ahmed al-Dulaimi.
À cette occasion, les forces armées ont pu localiser deux repaires de l'EIIS – des tunnels que le groupe avait creusés dans le désert à proximité d'al-Qaim – que le groupe avait utilisés pour se soustraire à la surveillance aérienne et préparer de futures attaques, a-t-il ajouté.
Aucun combattant de l'EIIS n'était présent dans ces repaires lors de cette opération, et « aucune arme ni aucun matériel n'y a été trouvé, à l'exception de restes de repas, de vêtements et de quelques fournitures », a précisé al-Dulaimi.
![Les habitants d'al-Qaim parlent de questions et de préoccupations sécuritaires avec le chef de la police de l'Anbar, le major général Hadi Kassar Erzeij sur cette photo publiée en ligne le 28 décembre 2017. [Photo fournie par la police de l'Anbar]](/cnmi_di/images/2018/04/11/12224-Anbar-Qaim-police-700_496.webp)
Les habitants d'al-Qaim parlent de questions et de préoccupations sécuritaires avec le chef de la police de l'Anbar, le major général Hadi Kassar Erzeij sur cette photo publiée en ligne le 28 décembre 2017. [Photo fournie par la police de l'Anbar]
Lors de la même opération, les forces de sécurité ont arrêté un individu qui était en possession d'une ceinture explosive à son domicile à al-Qaim, a-t-il poursuivi.
Cette ceinture explosive était prête à fonctionner, a précisé al-Dulaimi, et le suspect, un Irakien, semblait se préparer à lancer un attentat suicide.
Les enquêteurs ont interrogé ce suspect à la recherche d'informations pouvant les conduire à des cellules dormantes et à faire échouer d'autres projets, a-t-il indiqué.
Depuis le 3 novembre, date à laquelle les forces irakiennes ont chassé l'EIIS d'al-Qaim, « il n'y a eu aucune atteinte à la sécurité, que ce soit dans le centre de la ville ou dans ses faubourgs », a ajouté al-Dulaimi.
Cela est dû au fait que les forces irakiennes sont déployées aux quatre coins de la ville et le long de la frontière avec la Syrie, a-t-il expliqué.
La traque et le ciblage des repaires des militants, sur la base d'informations des services de renseignements et de la population locale, « ont énormément contribué à créer un environnement plus sûr et plus stable », a-t-il conclu.
