Au moins cinq civils, dont un enfant, ont été tués mercredi 7 mars lors de l'explosion d'une voiture piégée à un poste de contrôle de l'Armée syrienne libre (ASL) contrôlé par la police affiliée à Jarablous dans l'est d'Alep, a indiqué un activiste.
Plus de 10 autres personnes ont été blessées dans l'explosion, a déclaré à Diyaruna le militant des médias d'Alep, Faisal al-Ahmad.
L'attentat a suivi une période de calme qui avait prévalu dans la zone contrôlée par l'ASL depuis sa libération l'an dernier de «l'Etat islamique en Irak et en Syrie» (EIIS).
L'explosion s'est produite lorsqu'un engin explosif improvisé (EEI) a explosé dans un point de contrôle de sécurité de la police syrienne libre (PSL) au carrefour d'al-Shuyukh près de l'entrée sud de la ville, a indiqué M. Ahmad.
Selon des témoins oculaires, a-t-il dit, "l'explosion s'est produite lorsqu'une voiture piégée, stationnée par son chauffeur dans un centre de réparation automobile près du poste de contrôle, a été explosé à distance".
Aucune partie n'a encore revendiqué la responsabilité de l'attentat.
Explosion mortelle à al-Bab
La zone, qui se trouve près de la frontière avec la Turquie, a été relativement calme depuis qu'elle a été libérée de l'EIIS par les factions de l'ASL en mars 2017, a précisé Al-Ahmad.
Un jour plus tôt, un autre attentat à la bombe a eu lieu mardi près de Jarablous - dans la ville d'Al-Bab à l'est de la campagne d'Alep - faisant un mort et cinq blessés, a-t-il dit.
Quatre enfants qui passaient par la zone à l'époque étaient parmi les blessés, a-t-il ajouté.
L'attentat à la bombe d'al-Bab a été perpétré de la même manière que l'attentat à la bombe de Jarablous, a-t-il noté, par l'explosion d'une voiture piégée garée près d'un poste de contrôle tenu par l'ASL qui maintient la sécurité dans la ville.
Par mesure de précaution, l'ASL a procédé à un ratissage à grande échelle des EEI dans les deux villes, et les forces de l'ASL et de la PSL dans la région sont en état d'alerte, a indiqué al-Ahmad.