Les forces irakiennes de sécurité ont appliqué un plan de sécurité pour s'en prendre aux éléments restants de « l'État islamique » (Daech) dans la ville de Heet, dans la province de l'Anbar, a annoncé l'administration locale jeudi 25 janvier.
Des forces de la 7e division de l'armée, le commandement des opérations d'al-Jazeera, le 8e régiment de réponse rapide de la police de Heet, et des membres des tribus participent à cette campagne.
Celle-ci comporte différentes mesures de sécurité, notamment « le renforcement des patrouilles et des opérations de recherche, la traque des repaires des terroristes et des cellules dormantes, et les attaques dans le cadre d'actions préventives », a détaillé le gouverneur de Heet Mouhannad al-Obeidi.
Les forces irakiennes ont également amélioré les sources de renseignement en travaillant avec les habitants locaux, a-t-il indiqué à Diyaruna.
Cette campagne inclut « la prise en considération toutes les informations de sécurité disponibles, qu'elles soient avérées ou non, et leur traitement méticuleux pour ne pas donner aux terroristes l'occasion de menacer la sécurité de la ville et la vie de ses habitants », a-t-il rapporté.
La situation sécuritaire à Heet est désormais stable, a-t-il poursuivi, ajoutant que « les citoyens soutiennent toutes les mesures de sécurité et font preuve d'une détermination encore plus grande pour coopérer avec la police et l'armée ».
Rétablissement des services publics
Al-Obeidi a déclaré que l'administration locale de Heet mettait tout en œuvre pour rétablir les services et réparer les infrastructures détruites par Daech.
La campagne de reconstruction de Heet a été lancée immédiatement après que la ville a été libérée de Daech en avril 2016, a-t-il déclaré.
« Les dégâts infligés à la ville sont importants, mais en coopération avec le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), le Fonds de construction irakien et les ministères concernés, nous avons réussi à surmonter de nombreux obstacles et nous avons réalisé des choses positives », a-t-il rapporté.
Les services d'eau et d'électricité sont opérationnels dans tous les quartiers de Heet, a-t-il indiqué, soulignant la réhabilitation de l'hôpital général de la ville et des centres primaires de soins, ainsi que la reconstruction de la plupart des écoles détruites.
Des actions ont également débuté pour reconstruire le pont principal de Heet, presque entièrement détruit, a-t-il ajouté.
« L'entreprise publique Ashur (une société de construction affiliée au ministère de la Construction) est chargée de le réhabiliter en moins de six mois », a-t-il précisé.
De nombreuses routes sont en cours de réparation et de réhabilitation, a-t-il poursuivi, y compris l'autoroute entre Heet et Ramadi.