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Les déplacés de Deir Ezzor se rendent au camp d'Ayn Issa

Par Waleed Abou al-Khair au Caire

Les résidents déplacés de Deir Ezzor et le Conseil civil d'al-Raqa montent des tentes dans un nouveau camp près de la ville d'Ayn Issa dans la province d'al-Raqa. [Photo fournie par le Centre des médias du Conseil militaire de Deir Ezzor]

Les résidents déplacés de Deir Ezzor et le Conseil civil d'al-Raqa montent des tentes dans un nouveau camp près de la ville d'Ayn Issa dans la province d'al-Raqa. [Photo fournie par le Centre des médias du Conseil militaire de Deir Ezzor]

Les familles paysanes des régions rurales de Deir Ezzor ont récemment fui les zones contrôlées par "l'Etat islamique en Irak et en Syrie" (EIIS) avec l'aide de contrebandiers pour se rendre dans un campement dans la ville d'Ayn Issa dans la province rurale d'al-Raqa.

Ici, malgré la pénurie d'aide humanitaire, a déclaré le fermier Abdel-Razzaq Mohammed Khalaf, il vaut mieux que de vivre dans des zones contrôlées par l'EIIS, qui sont dangereuses en raison des batailles en cours.

Khalaf, 60 ans, de la campagne de Deir Ezzor, a déclaré à Diyaruna que lui et sa famille sont arrivés dans la région d'Ayn Issa à l'aube du 10 septembre dans un convoi avec cinq autres familles.

Le groupe a conclu un accord avec un contrebandier pour les guider dans des zones contrôlées par les forces démocratiques syriennes pour 150 000 livres syriennes (290 dollars) par famille, a-t-il ajouté, notant que le passeur avait initialement demandé 50 000 livres par personne.

De nouvelles tentes arrivent à Ayn Issa dans un camion pour accueillir un nouvel afflux de personnes déplacées à l'intérieur de leur propre pays qui ont fui les zones contrôlées par l'EIIS dans les régions rurales de Deir Ezzor. [Photo fournie par le Centre Médiatique du Conseil Militaire de Deir Ezzor]

De nouvelles tentes arrivent à Ayn Issa dans un camion pour accueillir un nouvel afflux de personnes déplacées à l'intérieur de leur propre pays qui ont fui les zones contrôlées par l'EIIS dans les régions rurales de Deir Ezzor. [Photo fournie par le Centre Médiatique du Conseil Militaire de Deir Ezzor]

Une famille s'enfuit des régions rurales de Deir Ezzor, où la lutte contre 'l'Etat islamique en Irak et en Syrie' s'est intensifiée, à bord d'un camion. [Photo fournie par le Centre Médiatique du Conseil Militaire de Deir Ezzor]

Une famille s'enfuit des régions rurales de Deir Ezzor, où la lutte contre 'l'Etat islamique en Irak et en Syrie' s'est intensifiée, à bord d'un camion. [Photo fournie par le Centre Médiatique du Conseil Militaire de Deir Ezzor]

"La route était pleine de danger et s'il n'y n'avait pas les passeurs, je ne pense pas que moi et les autres auraient pu faire le chemin en toute sécurité", a indiqué Khalaf.

Le long du chemin, les routes ont été plantées avec des mines, a-t-il affirmé, ajoutant que certaines routes avaient le risque supplémentaire d'abriter des tireurs d'élite.

De plus, a-t-il dit, tout mouvement suspect ou toute forme de lumière aurait attiré des raids aériens ou des missiles ciblant les positions de l'EIIS.

Des milliers d'entre eux ont fui vers Ayn Issa

Khalaf a déclaré que quand il est arrivé à la périphérie d'Ayn Issa, il a été surpris de constater que des milliers de personnes déplacées à l'intérieur du pays étaient déjà arrivées dans les régions rurales de Deir Ezzor et des villes d'Albou Kamal, Mayadeen et Uqayribat.

"Ils ont été assemblés dans une nouvelle zone adjacente à l'ancien camp, parce que le vieux camp ne peut plus accueillir l'afflux de nouvelles personnes déplacées", a-t-il précisé.

Khalaf a appris qu'il avait appris du personnel associé au Conseil civil d'al-Raqa que 5 400 personnes déplacées étaient arrivées au camp pendant une période d'une semaine.

"Aucune organisation humanitaire ne fonctionne dans le camp, et les capacités des organisations locales et du conseil civil d'al-Raqa sont très modestes", a-t-il souligné.

Des milliers de civils ont été forcés de dormir en plein air pendant presque une semaine entière, et certains ont même dormi sous les tracteurs agricoles qu'ils ont pu transporter avec eux, jusqu'à ce que le conseil puisse fournir les tentes.

Ces tentes ont été érigées et assignées aux familles déplacées.

Jusqu'au 19 septembre, il y avait 200 tentes, réparties sur une superficie de 30 dunams (30 000 mètres carrés) attribuées par le conseil pour les personnes déplacées, et ont appelé le "nouveau camp" ainsi pour le différencier du principal camp de déplacement d'Ayn Issa.

Les organisations de secours affiliées au Conseil ont commencé à distribuer les provisions disponibles et les nécessités de base telles que l'eau et le pain, a déclaré Khalaf, en accordant la priorité aux familles qui comprennent des enfants ou des personnes âgées.

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