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Les avions de guerre irakiens bombardent Tal Afar avant l'offensive de libération

AFP

Les soldats irakiens à bord d'un véhicule blindé sur une route menant à Tal Afar le 9 juin, lors des combats en cours pour reprendre la ville de "l'Etat Islamique en Irak et en Syrie". Les forces de l'air irakiennes ont commencé le 15 août a frapper les positions de l'EIIS dans la ville en prévision d'une nouvelle attaque au sol. [Mohamed al-Shahed / AFP]

Les soldats irakiens à bord d'un véhicule blindé sur une route menant à Tal Afar le 9 juin, lors des combats en cours pour reprendre la ville de "l'Etat Islamique en Irak et en Syrie". Les forces de l'air irakiennes ont commencé le 15 août a frapper les positions de l'EIIS dans la ville en prévision d'une nouvelle attaque au sol. [Mohamed al-Shahed / AFP]

Les avions de guerre irakiens ont effectué des attaques aériennes mardi 15 août contre les positions de "l'Etat islamique en Irak et en Syrie" (EIIS) à Tal Afar en prévision d'une attaque terrestre pour reprendre la ville située près de la frontière syrienne, a rapporté l'AFP.

Tal Afar est le dernier bastion de l'EIIS restant au nord de l'Irak après que les forces irakiennes ont capturé Mossoul du groupe en juillet.

"Les préparatifs sont en cours en attendant les instructions du commandant en chef [le premier ministre Haider al-Abbadi]" pour le lancement de l'assaut, a déclaré le général de division Yahya Rassoul, porte-parole du Commandement des opérations conjointes irakiennes.

Il a indiqué que même si la principale offensive pour reprendre Tal Afar n'avait pas encore commencé, l'armée de l'air attaquait les positions de l'EIIS dans la ville.

Les plans pour reprendre Tal Afar ont été annoncés le lundi 14 août par le chef de la police fédérale, le lieutenant général Raed Shaker Jawdat, qui a déclaré que les «unités blindées et d'élites» étaient en route vers la ville.

Douze éléments de l'EIIS ont été tués dans des frappes aériennes de la coalition ce matin sur un bâtiment utilisé par le groupe au centre de Tal Afar, a déclaré le commandant des opérations de Ninive, le général Najm Eddin al-Joboury.

Le bâtiment, situé dans la rue principale du centre ville, comprenait deux véhicules piégés et un certain nombre d'armes, d'explosifs et de munitions, a-t-il annoncé à Diyaruna.

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