En photos : la vie reprend à Falloujah malgré les graves destructions de l'EIIL

Les habitants déplacés ont commencé à revenir chez eux, alors que des efforts sont entrepris pour relancer les services et établir la sécurité dans la ville.

Par Diyaruna

2016-12-23

Le café et bar à chicha Samir Amis à Falloujah a rouvert ses portes après plus de deux ans de règne de « l'État islamique en Irak et au Levant » pendant lesquels le groupe a imposé des règles strictes à la ville, y compris une interdiction de fumer. [Saif Ahmed/Diyaruna]

Un marché haut en couleur vend des fruits et des légumes de saison à Falloujah. [Saif Ahmed/Diyaruna]

Abou Raed al-Halboosi (à gauche), propriétaire du café et bar à chicha Samir Amis à Falloujah, a réhabilité son commerce après qu'il ait subi de lourds dégâts pendant le règne de l'EIIL, et propose à nouveau du thé, du café et de la chicha à ses clients. [Saif Ahmed/Diyaruna]

Des policiers occupent un point de contrôle à l'une des entrées de Falloujah, fouillant les véhicules et les personnes entrant dans la ville pour empêcher l'infiltration de membres de l'EIIL. Une barrière en béton près du point de contrôle indique « L'on ne mérite pas le pays que l'on n'aime pas ». [Saif Ahmed/Diyaruna]

Des équipes de nettoyage ramassent des gravats et les restes de la guerre dans les rues de Falloujah. [Saif Ahmed/Diyaruna]

Un soldat irakien monte la garde dans les rues de Falloujah après la libération de la ville des mains de l'EIIL en juin, et maintenant que ses habitants reviennent dans leurs foyers. [Saif Ahmed/Diyaruna]

Des équipes d'électriciens réparent les lignes électriques à Falloujah. Les services publics comme l'eau et l'accès au réseau électrique national ont été rétablis dans plusieurs quartiers. [Saif Ahmed/Diyaruna]

Des employés du département d'éducation de Falloujah reçoivent des livres neufs pour la nouvelle année scolaire. Les enfants sont restés sans éducation pendant deux ans sous le règne de l'EIIL. [Saif Ahmed/Diyaruna]

Des élèves irakiens de l'école secondaire pour filles de Falloujah suivent un cours d'histoire. Les élèves, en particulier les filles à Falloujah, n'ont pas reçu d'éducation digne de ce nom pendant le règne de l'EIIL sur leur ville. [Saif Ahmed/Diyaruna]

Des enfants de l'école élémentaire al-Asmai à Falloujah marchent joyeusement dans la rue, retournant chez eux après l'école. [Saif Ahmed/Diyaruna]

« L'État islamique en Irak et au Levant » a été chassé de Falloujah en juin dernier. Depuis, les familles déplacées ont commencé à revenir dans la deuxième plus grande ville de l'Anbar, et les institutions gouvernementales travaillent sans relâche pour rétablir les services et la sécurité après les graves destructions causées par l'EIIL.

Les rues sont débarrassées des explosifs restants de la guerre, les marchés sont à nouveau ouverts aux clients et l'éducation des enfants a repris pour plus de 19 000 familles qui sont revenues chez elles .

De nombreux aspects de la vie que l'EIIL avait interdits, comme le fait de fumer la chicha, peuvent désormais être observés dans la ville. Le groupe avait imposé de lourds châtiments aux résidents, dont l'amputation des mains des fumeurs, la lapidation de ceux qui boivent, et la flagellation des hommes qui ne se laissaient pas pousser la barbe ou ne portaient pas les habits islamiques traditionnels.

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1 COMMENTAIRE (S)

مازن الزيادي | 2016-12-25

Si Allah le veut, la vie à Falloujah reviendra à la normale après avoir payé par deux fois le prix de son affiliation face à l'occupation et une autre fois contre « l'État islamique en Irak et au Levant » (EIIL).

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