L'Irak s'est réveillé mardi 8 octobre de sa première nuit calme après une semaines de manifestations anti-gouvernementales qui ont fait des dizaines de morts et déclenché une crise qui nécessitait selon le président du pays un « dialogue nationale », a rapporté l'AFP.
La circulation le matin au sein de la ville a repris son cours normal, la plupart des routes ont été rouvertes et la coupure d'internet mise en place une grande partie de la semaine dernière a été apaisée quelques heures avant la réunion prévue du parlement.
Dans un discours télévisé, le Président Barham Saleh a appelé les « fils du même pays » à mettre fin à la « discorde » qui a régné depuis l'éruption des manifestations il y a une semaine.
Les manifestations ont coûté la vie à plus de 100 personnes depuis mardi alors que 6000 autres ont été blessées.
Elles ont commencé à Bagdad, où les manifestants demandaient de mettre fin à la corruption endémique et le chômage chronique mais ont dégénéré avec des appels à une réforme globale du système politique, se propageant vers le sud.