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Damas permettra aux civils de fuir Idlib contrôlée par l'opposition

Damas a affirmé jeudi 22 août qu'elle ouvrira un corridor pour permettre aux civils de quitter la région d'Idlib au nord ouest, contrôlée par l'opposition, où les bombardements du gouvernement ont tué des centaines depuis fin avril, a rapporté l'AFP.

L'annonce survient un jour après que les forces du gouvernement ont repris la ville de Khan Sheikhun dans la province stratégique d'Idlib des mains des extrémistes de Tahrir al-Sham et les combattants alliés de l'opposition.

Damas avait ouvert de tels corridors au passé dans d'autres bastions de l'opposition avant de les reprendre soit par force soit à travers des capitulations négociées.

« Le régime syrien annonce l'ouverture d'un corridor humanitaire à Souran dans la campagne nord dans la province de Hama», a annoncé l'agence de presse publique SANA citant une source du ministère des affaires étrangères.

Le corridor sera utilisé pour évacuer « les civils qui souhaitent quitter les zones contrôlées par les terroristes à Hama dans le nord et la campagne sud d'Idlib», a-t-elle ajouté.

Le gouvernement a indiqué qu'il offrirait l'abri, la nourriture et les soins médicaux aux civils qui choisissent de quitter la région.

Les civils ont toujours peur de saisir les offres du gouvernement d'abri ou passage sûr de crainte d'arrestation ou conscription dans les forces armes épuisées.

Pendant ce temps, l'avancée de mercredi a vu les forces du gouvernement couper une poche de territoire s'étendant du sud de la province d'Idlib vers Hama voisine, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'homme.

La poche comprend la ville de Morek et les zones voisines de Kafr Zita et al-Latamna.

Le corridor planifié permettra aux restes des résidents de s'enfuir vers le territoire détenu par le gouvernement, a précisé l'Observatoire.

Mais la plupart des civils ont déjà pris la fuite avant que la poche ne soit coupée, a précisé le directeur de l'observatoire Rami Abdul Rahman à l'AFP

L'encerclement de Morek a fait monter les enjeux entre le gouvernement appuyé par la Russie et la Turquie, qui a des soldats stationnés dans un poste d'observation dans la ville.

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