La coalition internationale bombardant des cibles de « l’État islamique en Irak et en Syrie » (EIIS) en Irak a affirmé vendredi 16 août qu'elle se conformait à l'ordre récent du Premier ministre irakien pour arrêter tout vol sans son approbation explicite, a rapporté l'AFP.
Un communiqué de la coalition a précisé qu'elle s'est « conformé immédiatement à toutes les instructions reçues de nos partenaires irakiens puisqu'elles exécutaient l'ordre du Premier ministre ».
Le Premier ministre Adel Abdoul Mahdi a déclaré jeudi qu'il annulait tout « accord spécial » pour les avions survolant l'espace aérien irakien, qui incluait depuis 2014 les avions de la coalition bombardant l'EIIS.
« Les autorisations surviendront exclusivement du chef des forces armées», a signalé son bureau.
La décision s'appliquerait aux opérations de reconnaissance, les avions de combat, les hélicoptères et les drones, et comprend « toutes les entités irakiennes et non-irakiennes ». Elle n'a pas mentionné les vols dirigés par la coalition.
Tout avion survolant sans l'accord approprié « sera considéré un avion hostile et sera immédiatement pris en charge par nos défenses aériennes », selon les instructions de Abdoul Mahdi.
La coalition a affirmé vendredi que ses hauts dirigeants se sont réunis avec les responsables de la défense irakienne pour exécuter la décision et a insisté qu'elle opérait en « Irak à la demande et sous la protection, du gouvernment de l'Irak ».