« L’État islamique en Irak et en Syrie » (EIIS) a affirmé qu'il était derrière une explosion mortelle à la voiture piégée à Damas lundi 22 juin, dans une première revendication de ce genre depuis que les forces du régimes ont expulsé les extrémistes de la capitale l'année dernière, a rapporté l'AFP.
Les médias publiques ont rapporté plus tôt qu'un civil a été tué lorsque une voiture piégée a explosé à Qadam, dans la banlieue sud de la capitale.
C'était le dernier dans une série d'attaques similaires à frapper la capitale syrienne ces derniers mois, mais le premier à être revendiqué par l'EIIS depuis qu'il a été expulsé de la banlieue sud de la ville en mai 2018.
Des photos de l'agence de presse publique SANA ont montré une voiture piégée blanche totalement détruite.
« Un civil a été tué lorsqu'un EEI placé dans une voiture a explosé », a-t-elle rapporté.
L'Observatoire syrien des droits de l'homme a affirmé que l'attaque a ciblé un haut responsable des Forces de la défense nationale, une milice pro-régime.
Le chauffeur du responsable est mort dans l’explosion, selon l'Observatoire.