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Human Rights Watch alerte sur une nouvelle crise de l'eau à Bassora

Human Rights Watch a mis en garde lundi 22 juillet contre la répétition de la crise de l'eau mortelle de l'année dernière dans la province de Bassorah au sud de Bagdad à moins que les autorités n’adressent des décennies de gestion défaillantes, a rapporté l'AFP.

Environ 120 000 personnes ont été hospitalisées l'été dernier après avoir bu l'eau polluée, dans une crise sanitaire massive qui a suscité des manifestations mortelles.

Dans un rapport, HRW a découvert que la piètre qualité générale de l'eau serait liée à la prolifération rapide d'une algue l'année dernière dans le fleuve Chatt al-Arab qui traverse Bassorah et l'approvisionne en sa première source d'eau.

Cela indiquait que l'algue, la pollution et la salinité élevée de l'eau aurait provoqué ensemble la crise sanitaire massive.

« Ces trois défaillances combinées violent le droit des résidents de Bassorah à l'eau, service sanitaire, la santé, l'information et la propreté garantis par le droit international et national», a-t-il indiqué.

HRW a affirmé que les responsables irakiens n'avaient pas proprement communiqué avec les citoyens à l'époque sur l'urgence, et n'ont pas publié les résultats des enquêtes pendant l'année depuis lors et n'ont pas traité des causes.

« Ce que notre étude a très clairement montré est que la crise à Bassorah n'est pas terminée », a souligné Belkis Wille, chercheuse principale en Irak pour HRW.

Elle a affirmé à l'AFP que les responsables ont une obligation d'informer tous les citoyens irakiens sur l'état de leur eau potable.

« C'est le droit des citoyens», a affirmé Wille.

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