Des roquettes tirées par les extrémistes dimanche 14 juillet ont tué six civils et blessé huit autres dans la ville d'Alep du nord détenu par le régime, ont rapporté les médias publics syriens.

Il a précisé que deux quartiers ont été frappés dans l'attaque, avec une roquette frappant l'immeuble municipal dans la ville, dont le régime a repris contrôle en intégralité à la fin de 2016.

L'Observatoire syrien des droits de l'homme a confirmé le nombre de morts, et le directeur de l'Observatoire Rami Abdel Rahman a indiqué que le nombre peut augmenter car certains blessés sont dans un état critique.

Les extrémistes à l'ouest d'Alep « ciblaient la ville depuis le matin », a-t-il précisé.

Il n'a pas été immédiatement clair qui a tiré les roquettes qui ont frappé Alep, a rapporté l'AFP.

Des combattants de Tahrir al-Sham sont déployés dans la province voisine d'Idlib et les régions voisines y compris la région rurale à l'ouest d'Alep.

De petits groupes extrémistes et islamistes sont aussi déployés dans ces zones.

Les avions russes et du régime ont intensifié les frappes sur Idlib depuis fin avril, tuant environ 600 civils.

Tahrir al-Sham et autres combattants ont répondu avec des attaques sur les troupes du régime syrien dans la région, y compris la partie nord de la province de Hama, qui avoisine aussi Alep.