Les affrontements entre les forces pro-gouvernementales et les groupes extrémistes qui contrôlent le nord-ouest de la Syrie ont tué au moins 45 combattants mardi 18 juin, a rapporté l'AFP.
Les combats se sont éclatés aux abords de la province de Hama lorsque l'alliance extrémiste Tahrir al-Sham a lancé une attaque sur les positions du régime, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'homme.
Au moins 31 éléments extrémistes et 14 membres des forces pro-gouvernementales sont morts dans les affrontements qui s'ensuivent, a rapporté l'Observatoire.
« Les forces du régime ont déjoué l'attaque», a annoncé le directeur de l'Observatoire Rami Abdul Rahman à l'AFP.
L'agence de presse publique SANA a également affirmé que l'offensive avait été déjouée.
La campagne nord de Hama s'étend aux abords de la région contrôlée par les jihadistes y compris une grande partie de la province d'Idlib.
La ligne de front avait été relativement calme depuis que les affrontements de samedi ont tué plus de 35 combattants, y compris parmi les extrémistes et les forces du régime, a souligné Abdul Rahman.
Les frappes aériennes du régime sur le nord de Hama et Idlib voisine ont été interrompues pendant plus de 24 heures, avant de reprendre mardi suite à la dernière reprise des hostilités, selon l'Observatoire.
Les bombardements ont tué un civil au sud d'Idlib, a-t-il affirmé.
Les derniers combats surviennent après que les tirs de roquettes tirées par Tahrir al-Sham et les groupes alliés avaient tué plus de 12 civils dans un village détenu par le régime dans la province d'Alep dimanche soir.