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L'Irak examine les options en cas de fermeture de la voie pétrolière du Golfe selon un porte-parole

L'Irak examine les plans de secours au cas où les tensions croissantes entre les États-Unis et l'Iran interrompent ses exportations pétrolière à travers le Golfe, a annoncé un porte-parole du ministère lundi 17 juin, alors que les observateurs aveint mis en garde qu'une rupture serait « désastreuse », a rapporté l'AFP.

Les États-Unis ont accusé l'Iran d'avoir attaqué deux pétroliers dans le Golfe d'Oman, suscitant des inquiétudes que les exportations internationales à travers la voie maritime principale pourraient être menacées.

L'Irak, le deuxième plus grand producteur de pétrole au sein de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) élabore un plan d'action en cas de nouvelle escalade, selon le porte-parole du ministère du Pétrole Assem Jihad.

« Il n'existe pas de remplacement pour le port du sud et nos autres alternatives sont limités. C'est une source d'anxiété pour le marché mondial du pétrole», a affirmé Jihad.

Les législateurs avaient également appelé à une session d'urgence avec les ministres irakiens du pétrole, du commerce, de la planification et du transport pour « se préparer afin de confronter les possibles risques ».

Un tiers des approvisionnements mondiaux de pétrole passe à travers le détroit de Hormuz, un passage étroit limité au nord par l'Iran qui lie le Golfe au Golfe d'Oman.

L'Iran n'a cessé de menacer de bloquer le passage dans le cas d'un conflit avec les États-Unis, mais le secrétaire-d'État Mike Pompeo a promis dimanche que Washington garantirait le passage continu des exportations à travers cette voie.

Le canal est vital pour l'Irak.

En mai, les autorités fédérales ont utilisé le terminal sud de Bassorah pour exporter 3,4 millions de b/j comparé à seulement 100,000 b/j du terminal nord de Ceyhan à travers la Turquie, selon le rapport irakien sur le pétrole.

« Une grande majorité de notre pétrole est exporté à travers ce passage. S'il y a des affrontements entres les bateaux ou (sur) le pétrole, nous seront touchés», a indiqué Mudher Saleh, conseiller financier du premier ministre irakien Adel Abdel Mahdi.

« Ce serait une catastrophe pour l'Irak».

Jusqu'à présent, il n'y avait pas eu de changements dans la production et les exportations irakiennes suite aux derniers développement, a souligné le porte-parole Jihad et ClipperData, qui traque les pétroliers dans la région.

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