Un double attentat à la bombe survenu mardi 9 avril dans la ville de Raqqa au nord de la Syrie, un ancien bastion de « l’État islamique en Irak et en Syrie » (EIIS), a tué 13 personnes, dont la plupart des civils, a rapporté l'AFP.
Une voiture piégée et un engin explosif ont frappé une rue bondée, tuant neuf civils et quatre combattants des Forces démocratiques syriennes (FDS), a annoncé l'Observatoire syrien des droits de l'homme.
Il n'y avait pas eu de revendication immédiate de responsabilité pour l'attaque qui a eu lieu près d'un poste militaire des FDS.
Un résident de Raqqa a affirmé qu'il a vu la fumée noire survolant le site de l'attaque alors que les sirènes des ambulances retentissaient.
Il a indiqué avoir vu des « taches de sang sur le sol ».
« Il y avait eu la panique et la peur dans la zone suite aux explosions», a-t-il ajouté.
La ville de Raqqa a été capturée par les FDS en 2017 après une opération massive contre les extrémistes.
Plus tôt mardi, une voiture piégée a ciblé une patrouille de la coalition internationale dans la ville d'al-Shaddadi au nord-est, a indiqué l'Observatoire.
Mais elle n'a pas frappé sa cible, entraînant seulement la mort du kamikaze, a-t-il souligné.
Les FDS ont averti qu'une nouvelle phase a commencé dans les opérations contre l'EIIS, suite à la défaite du proto-état autoproclamé par le groupe en 2014.
Elles ont appelé à l'aide soutenue de la coalition pour aider à écraser les cellules dormantes.