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Mort de 22 civils dans les bombardements de l'armée syrienne à Idlib selon un observatoire

Les bombardements intenses par l'armée syrienne de la région d'Idlib ont tué 22 civils, a indiqué un observatoire jeudi 4 avril, les dernières violences à menacer une trêve de sept mois.

Le cessez-le-feu a été négocié par les principaux partisans étrangers des parties belligérantes en septembre pour détourner une offensive du gouvernement qui a provoqué des avertissements de l'ONU d'un désastre humanitaire pour les trois millions de résidents de la région, a rapporté l'AFP.

Mais depuis que la région a été envahie par l'alliance Tahrir al-Sham en janvier, la trêve fragile est passée sous des attaques multiples.

Le Bureau des affaires humanitaires de l'ONU a affirmé que l'escalade de la violence menace les livraisons d'aide à quelques 2,7 millions de personnes dans le besoin.

Dans la dernière recrudescence, l'artillerie et tir de roquettes de l'armée sur les villes de Kafrnabel et Maaret al-Nouman dans la province d'Idlib ont tué 13 personnes jeudi, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'homme.

Cela est survenu après le bombardement de zones détenues par les extrémistes dans les provinces de Hama et Alep qui ont tué neuf personnes mercredi soir, a-t-il précisé.

Le Bureau de l'ONU des affaires humanitaires a souligné que l'escalade de la violence a déjà tué 90 civils dans la région d'Idlib en mars, dont presque la moitié étaient des enfants.

Plus de 86 500 personnes ont fui leurs maisons en février et mars suite à l'escalade, a-t-il ajouté.

L'ONU a exprimé son inquiétude concernant « les bombardements intenses le long des lignes de front et l'intensification des frappes aériennes et un nombre croissant d'attaques avec des engins explosifs improvisés dans les zones urbaines ».

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