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Le CICR veut envoyer les enfants de l'EIIS en Syrie à leurs pays

Le Comité international de la croix rouge veut que des centaines d'enfants de combattants étrangers de « L’État islamique en Irak et en Syrie » (EIIS) soient permis à rentrer à leurs pays d'origine, a rapporté l'AFP mardi 2 avril.

Les enfants vivent maintenant sans leurs parents au camp al-Hol au nord-est de la Syrie qui abrite jusqu'à 100 000 personnes qui ont été déplacées alors que les Forces démocratiques syriennes encerclaient le dernier bastion de l'EIIS.

Environ 10 000 femmes et enfants étrangers avec des relations avec les combattants étrangers de l'EIIS sont détenus dans une zone séparée du camp, et les enfants de moins de 12 ans constituent deux tiers de ce groupe.

« Notre priorité est de chercher activement à ramener les enfants à leurs pays d'origine où il y a toujours normalement une famille s'ils ne sont pas accompagnés», a affirmé le président du CICR Peter Maurer.

Les étrangers au camp al-Hol sont originaires de 30 à 40 pays.

Une fois l'identité des enfants est établie, le CICR notifiera les gouvernements et verra s'il y a de la famille dans ces pays « à qui noys pouvons envoyer les enfants », a souligné Maurer.

Il n'a pas de chiffre précis sur le nombre d'enfants sans parents au camp al-Hol, mais a estimé qu'il y avait « certainement des centaines, peut-être plus ».

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